dimanche 8 novembre 2009

AWAY WE GO


…après avoir passée une mauvaise après midi (perdre 20 euros en 45 minutes au théâtre -voir article précèdent) je décide de mieux finir ma soirée sans utiliser le remède universel  des femmes, s’est à dire le chocolat, mais plutôt miser sur un bon réalisateur : Sam Mandes. Ce réalisateur qui a réussi à mettre en scène sa propre femme dans le sublime « Revolutionary Road ». Et j’ai bien eu raison d’y aller. 
Car ce film est une véritable ode au « home sweet home ». Le film débute avec la crise d’un couple bouleversé par l’arrivée de leur premier enfant. L’histoire est très simple et pourtant tellement vraie : des futurs parents qui remettent en cause leur situation actuelle, partent à la recherche d’une vie meilleure : nouvel appartement dans une nouvelle ville. Seulement qu’au lieu de trouver quelque chose de mieux,  ils sont confortés à tout sorte de type de situation. Et la, rentre en scène une panoplie de couples tellement atypiques que c’est à mourir de rire : les gros bof, les flowers powers anti-poussette, ceux qui adoptent des enfant car ils peuvent pas en avoir… A ceci vous rajoutez la gestion de frères et sœurs et de leurs propre parents et vous avez un cocktail explosif de toute forme d’égoïsme, angoisse et de folie qui s’ouvrent à vous.
Si l’histoire est très imaginative, les acteurs sont formidables dans leurs rôles si différents. Les deux acteurs principaux, peu connus de la scène américaine ou française, nous font très bien croire à leur couple. Ils sont tellement attendrissants par leur amour et leur peurs d’avoir raté quelque chose dans leur vie. 

La mise en scène est très dépouillé mais en même temps il n’y a pas beaucoup plus à faire car tout est la : la simplicité du décor, le rapport entre les personnages, le contraste entre ce qu’on est et ce qu’on voudrait être. Le mouvement de la camera est d’une rare justesse : remarquer la scène de la voiture ou ils veulent à tout prix écouter les battements de cœur du future bébé, la scène de la baignoire dans le magasin de meubles, le cadre final ou les personnages sont en totale harmonie avec le paysage et encadrés par la nouvelle maison. A remarquer aussi les costumes du personnage principal féminin .Malgré la grossesse, ses robes sont haut en couler et extrêmement bien taillés. Et si je devrais donner une seule référence de scène, je dirai que le scène de la poussette reste très imagé et véritablement à mourir de rire.
Cette comédie ne fait que nous remettre en question : se comparer au autres et faire un bilan de notre réussite ou pas par rapport aux objectives fixés. Objectives qui sont très simples et pourtant qui font toute la différence. Donc si c’était à faire mon propre bilan voici ce qu’il pourrait ressortir : après avoir dépassé brièvement la trentaine je suis toujours pas mariée, pas de maison (toujours à la recherche d’un appart), pas d’enfants, je viens juste d’avoir un job stable, je continue toujours à lutter avec les kilos superflus, et j’ai un peu trop de cheveux blancs…


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