mercredi 11 novembre 2009

L’Imaginarium du docteur Parnassus ou Angelina au Rivoli


Mercredi jour férié. Si vous voulez rencontrer un français le 11 Novembre sachez que ce jour est férié. N’insistez pas, cela sert à rien. C’est dans la grande tradition française, d’avoir des jours libres. Et cette année ça tombe en plain milieu de la semaine. Ce qui me ramène à une semaine de travail de 4 jours. Formidable !
Et comme il fait pas trop moche et que le moral est bon, j’ai envie d’un petit film sympa qui me ferait rêver. Je demande donc à mon compagnon de choisir entre l’Imaginarium ou les Vies Privées de Pippa Lee. Vue que le rose bonbon de l’affiche de Pippa Lee inspirent pas l’orgueil masculin, on décide de se rendre au Gaumont Opéra pour une séance pas trop tardive de l’Imaginarium.
La raison cachée de ce désir était à la base de voir la dernière apparition de Heath Leger à l’écran. Car après sa prestation parfaite dans The Dark Knight, j’avais une envie folle de le voir.
Après 30 longues minutes de publicité interminable, vous voilà devant l’univers fantastique et coloré de Terry Gilliam incapables de comprendre ce qui ne vas pas dans ce film.
Pourtant l’histoire pourrait être sympa : un directeur d’un Théâtre ambulant qui fait un pacte avec le Diable pour retrouver l’immortalité et la jeunesse. Il troque sa fille et il la perd dans ses nombreuses pari avec le démon. Contraint de perdre sa fille,  le vieil homme fait recours à la magie pour la sauver.
Pourtant il y a une pléiade d’acteurs fantastiques : Jonny Deep, Colin Farrell, Jude Law. Et n’en parlons pas de Heath qui arrive très bien à nous montrer la dualité de ce personnages dans ses quelques scènes. Pourtant il y a les nombreux effets spéciaux très réussis. Pourtant il y a l’histoire d’amour. Mais malgré tout ça, la sauce ne prend pas.
Comme on le sait, Heath est décédé durant le tournage et il a été remplacé au pied levé par Jonny Deep. Serait une excuse ? L’histoire se tient avec ou sans les scènes de Heath. Mais il manque quelque chose. En sortant du film j’ai posé la question à mon copain : qu’est ce qu’il va pas ? Il m’a répondu : rien ne va, dans ce film. Et il a raison.
Rien à quoi nous accrocher. Les acteurs jouent bien, mais comme si chaque un était dans un film différent. Dès le début du film on sait comment l’histoire va se finir, donc pas de surprise. Pour la mise en scène : rien qui marque. Le cadre : rien. L’univers et les effets spéciaux : quelque part en Gondry et un mauvais Tim Burton. Et cette immense absence de réaction du public. J’ai regardé au moins 5 fois ma montre. Mes voisins n’ont pas arrêté de soupirer pendant toute la longueur du film. Et j’étais juste dégoûtée de pas trouver ce qu’il n’allait pas. Même avec du recul je ne suis pas capable de dire pourquoi j’étais si absente durant la projection.
Dégoutés par cette sortie raté, on décide de prolonger le bonheur en faisait un tour à Place Vendôme. Quelques jours plus tard on as appris qu’un bijouterie a été volée et qu'on n'as pas retouvés les coupables. Il ont bien eu raison car s’il y a une place qui brille par sa richesse, c’est bien la place Vendôme. En arrivant de l’Opéra sur la droite, le majestueux Ritz avec ses fenêtres sur cour. Il paraît que le prix de la chambre à la nuit est équivalent à une voiture…J’ai orienté mon copain vers la gauche afin de coller notre nez  aux vitres de Dior et Chanel. En même temps il n’y avait pas grand chose à admirer car le plus intéressant n’est pas exposé mais il se trouve à l’intérieur. Comme je n’ai pas osé de franchis les portes de ses boutiques, je reste à ma condition humaine et terrestre qui ne colle pas avec les bijoux présentés dans ces vitrines. Et comme la « jetée du regard » est un sport qui ne coûte pas cher, je me suis gardé d’imprimer dans ma mémoire les images de ces choses que je n’aurais jamais. 
En continuant sur la gauche on est arrivé près du Louvre. Et la, en tournant à gauche sur Rue de Rivoli j’ai vu quelque chose que seul Paris peut avoir : une queue immense devant «  Angelina », un des salons de thé les plus célèbres de Paris. Touristes et habitués, étaient en train de geler devant la boutique pour attendre une petite place à l’intérieur. Je les ai regardé longuement car il est rare de voir une lignée de parisiens si ordonnée pour un thé et un gâteau hors de prix. Comme quoi, les parisiens savent ce que s’est la bonne bouffe. J’ai mis mes gants, j’ai serré fort le bras de mon compagnon et j’ai dit : un jour il faudra tester ce lieu pour ne pas mourir con.


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