mardi 28 décembre 2010

L’Union Européenne : macédoine ou velouté de cultures culinaires ?

Même si pendant les vacances, les "Chroniques Culturelles" sont moins riches, voici une information qui m'est parvenue et qui semble intéressante pour la culture culinaire Européenne.

"Dis moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es. Une langue, une foi, une certaine manière de s’habiller font corps avec une identité collective ; les habitudes alimentaires de même. « On ne saurait surestimer l’importance de la gastronomie dans l’existence d’une collectivité », écrit l’écrivain roumain Cioran, lui qui s’aperçut en France que manger était un acte social essentiel. Mais quelle identité collective expriment notre alimentation comme notre cuisine ? Du terroir à l’Europe, la questions de nos racines culinaires n’est pas simple.  
En Europe, la cuisine n’est pas un sujet badin ; c’est un enjeu culturel de premier plan. Car manger, cela signifie beaucoup plus que satisfaire sa faim : ordonnance des repas, manières de se tenir à table, recettes issues d’une longue tradition et souvent même, art de cultiver ses sens  qui nous rappelle que savoir et saveur descendent du même mot (sapere). Rituels et sensibilité  qui distinguent une collectivité, nous dit Cioran ; laquelle, lesquelles ? 

L’alimentation est notre quotidien, surtout dans une UE où les institutions se sont emparées de ce thème fondamental dès le début de la construction par le biais, notamment, de la sécurité alimentaire. Encore en juillet dernier, la Commission européenne adoptait une Décision “instituant le Forum à haut niveau sur l'amélioration du fonctionnement de la chaîne d'approvisionnement alimentaire”. Toutes ces actions au niveau européen..., n’ont-elles cependant pas pour conséquences l’homogénéisation des cultures culinaires en Europe ? Comment peut-on considérer la gastronomie européenne : s’agit-il d’une macédoine ou d’un velouté de cultures culinaires ?

Nouvelle Europe,  groupe de réflexion sur l’Europe élargie et son voisinage, vous invite à venir en débattre avec nous le mardi 11 janvier 2011 à 19h aux côtés de :

- Marjo Riihelä, Conseillère aux affaires agricoles de l'ambassade de Finlande ;
- Gilles Fumey, Maître de conférence de géographie culturelle à la Sorbonne, spécialiste de la culture culinaire
- Patrice Demarcq, Secrétaire Général d'Euro-Toques France (à confirmer)

Ce débat est organisé par Nouvelle Europe en partenariat avec l'Institut Finlandais à Paris, et avec le soutien du programme Jeunesse en Action de la Commission Européenne."

lundi 20 décembre 2010

The Tourist

Après plusieurs épisodes neigeux, en voilà un autre tout aussi problématique que le dernier. Mais comme ça tombe pendant le week-end, celui-là est mieux accueilli. Enfin, le froid, la neige et le week-end de la veille de Noël, ne m’ont pas empêché d’aller au cinéma.
Après avoir vu au Grand Journal  le « The Tourist»  se faire massacrer par les critiques je m’étais dit que je devrais quand même aller voir ce film, histoire de me faire ma propre opinion. Je voulais comprendre si ces mauvaises critiques étaient dues au fait qu’il s’agit d’une production américaine qui s’attaque à un bon film français, ou bien si il s’agissait vraiment d’un bide cinématographique.
Et me voilà, devant le dernier film de Florian Henckel von Donnersmarck, qui entre autres est réalisateur, scénariste et producteur de l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère de 2007 « La vie des autres ».
Le film commence, et au bout de 5 minutes je suis complètement dedans. Je n’y suis pas allée pour voir Angelina Jolie ou Johnny Deep mais finalement je suis tombée sous le charme d’Elise Ward. Dès les premiers moments vous êtes face à un humour plus ou moins fin qui fait que vous allez en demander plus. Le public masculin a bien apprécié le gros plan sur les fesses d’Angelina et j’aimerais également ajouter que le public féminin s’est aussi bien marré. Moi j’ai juste apprécié la scène en parallèle entre Elise en nuisette satin et Franck en pyjama coton rayé.
A la fin du film je pense avoir compris pourquoi autant de critiques sont négatives envers ce film qui reste très esthétique et qui est à la hauteur du film français « Anthony Zimmer ». Plusieurs raisons peuvent être citées. Henckel s’attaque à un film considéré par les français comme étant un « très bon film français» (chose rare !). Dans ce film une des plus jolies actrices du moment joue : Sophie Marceau. Donc cette grosse production américaine s’attaque à une toute petite production française qui utilise une des actrices les plus populaires. Et non seulement que cette grosse production américaine prend une des plus jolies femmes du monde pour jouer l’ancien rôle de Sophie Marceau mais en plus, ils utilisent mieux ce personnage. La vérité est qu’on a d’yeux que pour Elise alors que Jonny Deep reste dans son rôle d’homme normal, pas très à l’aise et qui se fait prendre pour un autre. En tout cas, il joue deux fois mieux son rôle qu’Yvan Attal. Mais que voulez vous ? Une grosse production peut se permettre les meilleurs.
 Il faut admettre que les costumes d’Angelina sont absolument à couper le souffle, le décor dans lequel les acteurs jouent est minutieusement beau et puis la mise en scène est juste très astucieuse. Il y a quelques plans magnifiques où les acteurs ne sont plus que des taches de couleur dans un cadre minutieux et parfois un peu trop « folie des grandeurs ».Si on enlève le cadre sublime de Venise, la grandeur des chambres d’hôtel luxueux et le romantisme apporté par la musique nous restons sans grand-chose car le scénario est très simple. Il n’y a pas de grandes tirades, ou bien de dialogues originaux.  Et à côté de tout ça, eh bien j’ai juste oublié qu’Antony Zimmer a jamais existé.
Donc j’ai envie de vous dire : aller voir ce film d’une part pour les acteurs qui sont formidables et d’autre part par la qualité de la mise en scène, du décor et des costumes. Ne me comprenez pas mal, il ne s’agit pas d’un grand film mais d’un film populaire qui peut réchauffer le cœur des spectateurs durant cette période de froid, de neige et …de cadeaux de Noël. 

lundi 13 décembre 2010

Nowhere Boy


Depuis que j’ai découvert Aaron Johnson dans Kick Ass j’ai eu envie de voir ce jeune papa de 20 ans dans d’autres rôles qu’un pseudo héro déguisé.
En plus l’histoire semblait être intéressante : retracer le destin d’une légende avant la célébrité. Un scénario très à la mode qui trouve son public (ex : Chanel avant Chanel et d’autres histoires semblants).
Sam Taylor-Wood se donne comme contrainte de nous montrer le cercle familial de celui qui a marqué plus d’une génération avec Imagine et de nous dévoiler la genèse d’un génie. Un personnage dont son histoire familiale a marqué son destin à jamais. Le point de vue choisi est celui d’un garçon qui grandit entouré d’un secret de famille. C’est sa tante Mimi qui a pris en charge son éducation jusqu’à l’adolescence, quand il retrouve sa vraie mère Julia. Marqué par ces liens familiaux compliqués, il découvre le rock’n roll grâce à ce secret qui déchire à jamais les deux figures féminines de sa vie.

Sam Taylor Wood nous donne une version très féminine de l’histoire de ce personnage. On peut remarquer à travers un cadre très soigné, de costumes hauts en couleurs et un jeu d’acteurs remarquable, une manière féminine de mise en images. Il s’agit d’un film très esthétique joué brillamment par les personnages principaux : Aaron Johnson, Christine Scott Thomas et surtout Anne Marie Duff. Deux personnages sublimes se déchirent : Christine Scott Thomas qui interprète Mimi, la tante qui a du mal à exprimer ses sentiments. Face à elle Anne Marie Duff aussi spontanée que touchante quand il s’agit de jouer une scène de conflit face à sa sœur.
Nous sommes face à un triangle familial qui se dévoile petit à petit. Je trouve très intéressant la manière dont les relations se tissent entre les personnages. La manière dont ils véhiculent la relation d’amour qui les unit et réunit.
Il y a une image absolument magnifique qui traduit tout l’histoire de ce film, celle de la soirée d’anniversaire. Mimi habillée en noir est assise sur le fauteuil du salon face à la caméra alors que dans le couloir, Julia habillée en rouge est à genoux de dos.
Mais malgré l’esthétisme des images, la belle réalisation et les acteurs magnifiques, je suis restée en dehors du film. Ce film ne m’a pas emporté une seule fois. Le véritable problème est son histoire. Pourquoi faire un film sur la jeunesse de John Lennon alors qu’on ne parle quasi pas de lui et de la passion pour la musique mais de sa relation avec les femmes de sa vie. Sa relation avec la musique et son génie des paroles, n’est quasi pas traitée. Dans le film sa passion pour la musique est traitée via la relation avec sa mère.
Je ne suis pas experte en Beatles, mais passer de Quarrymen aux  Beatles n’est pas expliqué. Il y a comme une ellipse à la fin du film et rien ne nous raconte comment il est arrivé à Hambourg et comment il est devenu celui qu’il a été.
Durant toute la longueur du film je me suis posée la question : quel est le but de ce film ? Pour moi c’est l’histoire de deux femmes qui se déchirent pour un secret de famille et pas l’histoire de John Lennon et sa jeunesse. Pourquoi John Lennon alors que cette histoire aurait pu être celle de n’importe qui d’autre ? 
De même, pour un film qui parle de la genèse d’un idole de toute une génération, la bande son est tellement pauvre. Pauvre par la présence, voire absence, que par la consistance.
Bref, pour les étudiants en théâtre ou cinéma, ça vaut le coup de voir la mise en scène et le travail sur le cadre. Pour les amateurs de bon cinéma, il vaut mieux chercher un autre film.

samedi 11 décembre 2010

Le Frigo

J'aime beaucoup pouvoir promouvoir ces jeunes passionnées par leur métier. 
Voici une équipe qui risque d'améliorer nos connaissances culturelles à partir de 2011. Il s'agit du lancement d'une web-radio originale avec un collectif d'environ 30 personnes, autour du concept d'un frigo rempli d'expérimentations sonores !
A l'origine, ils se sont  rencontrés par le biais d'une radio étudiante il y a deux ans environ. Beaucoup de souvenirs, de très bons moments, et la sensation qu'il y avait, malgré l'aspect bricolé de certaines émissions, un vrai potentiel.
Ils ont donc voulu prolonger l'expérience, de façon plus rigoureuse, plus pro, en créant la webradio "Le Frigo".
Se sont alors greffés au projet de nouveaux participants, pour au final constituer un collectif d'environ 30 personnes (animateurs, chroniqueurs, ingénieurs du sons, webmaster, graphistes...), tous dans les starting-blocks d'un lancement prévu pour Janvier 2011
 
Que peut-on trouver dans LE FRIGO?

- Frigo News, par Julie d'Archimbaud : Magazine d'actualité illustré par des chansons du répertoire français
La toile de David, par David : Jeu décalé voire ayant pour thématique le cinéma.
La cave, par François : Emission musicale en forme de digression sonore ininterrompue
La cuisine de Tibu, par Tibu : Une vraie recette de cuisine par un cuistot déjanté sur fond sonore sur-vitaminé.
- Antislash, par Elie : L'émission de la culture numérique, des tendances internet et du web-activisme
- La Crème de la Crème, par Maguy Nova : Agenda des soirées parisiennes
- Le cri du frigo, par Brenda et Kévin : Enquête haletante à la poursuite de pousseurs de cris alimentaires
- Les 1001 vies de la Perdrix, par La Perdrix : Trois histoires sont racontées, une seule est vraie...votez !
- Excuse my french ! , par Antoine Bertin et Clair Urbahn : Série documentaire, réalisée depuis Londres, s'intéressant aux curiosités cachées des rencontres entre cultures anglaise et française.
- Un livre sur le feu, par Alina : Chronique littéraire entre deux casseroles
- Les petits contes de Mathieu, par Rémi Bourcereau : Série de courtes fictions radiophoniques récréatives
- Le mille feuille, par Nathalie Depose et Delphine Malaussena : Création sonore et visuelle autour de la musique dans les communautés religieuses de Paris.
- Rencontres, par Myriam Ajar : Régulièrement, Myriam part à la rencontre de personnalités du cinéma, du monde de l'art et de la création...


Si vous voulez avoir plus d'informations et les soutenir : voir le lien
Pour bien conserver l'actualité culturelle une seule adresse: www.lefrigo.fr

mercredi 8 décembre 2010

Les Veilleurs


J’ai découvert cet auteur grâce aux lectures en partenariat que propose le blog Blog-O-Book. Il s’agit d’une équipe passionnée par la littérature, motivée et curieuse de découvrir les dernières sorties en matière de lecture. Le blog propose aux éditeurs d’envoyer pour lecture quelques exemplaires de leurs dernières parutions. Les blogueurs passionnés par la littérature peuvent ainsi, une fois par semaine, être volontaires pour faire la critique d’un livre. 
Comment y participer ? Avoir un blog  qui parle systématiquement de littérature, être connecté tous les dimanches à 15H sur le blog de B.O.B pour pouvoir faire le choix du livre(attention premier arrivé premier servi) et dans le mois qui suit, faire la critique du livre qui vous a été transmis. Pour l’avoir testé, le système est très rodé et efficace.

J’ai choisi le 1er livre de Vincent Messager car au premier abord le sujet était très intéressant. Etant passionnée par la science et l’interprétation des rêves, du lien qui peut se créer entre la réalité et le rêve ainsi que par les intrigues policières, ce livre semblait répondre amplement à mes attentes. En tout cas par rapport à ce qu’il était écrit sur la couverture ( version édition Points).

Un jour, Nexus sort dans la rue, tue 3  personnes et s’endort paisiblement sur les corps. Amnésique, il ne sort pas un mot durant son procès. Condamné à perpétuité pour meurtre il devient vite le centre d’intérêt des psychiatres. Paulus Rilvier, représentant la police judiciaire  débarque dans la clinique où Nexus est locataire pour enquêter sur son cas. C’est le gouverneur de Regson qui lui demande cette enquête, convaincu que le meurtre a été commis pour le déstabiliser. Une des victimes n’est autre que la maîtresse de Regson, il est donc impossible de croire au hasard.
Ce livre a été annoncé comme la grande révélation de cette rentrée littéraire. Un premier roman écrit par un Normalien, un roman qui entre autre a même obtenu quelques prix. Pour que les choses soient claires dès le début, ce livre est présenté comme ayant une intrigue policière mais ce n’est pas un thriller ni un roman policier.
Dans un article que j’ai retrouvé sur CultureCafé, Vincent Messager explique que l’origine de la scène d’ouverture  est basée sur une phrase de Breton qui disait que l’acte surréaliste par excellence est de descendre dans la rue, et tirer sur la foule. Pour aller au delà de cette phrase l’auteur  va développer le personnage du meurtrier en essayant de comprendre sa psychologie, comment il est possible du jour au lendemain de détruire une autre personne et créer ainsi un fait divers.
Je ne vais pas vous détailler le roman car, comme d’autres personnes qui ont pu essayer de le lire, je ne suis jamais arrivée jusqu’à la fin (j’ai mis stop au supplice page 576/760). Et je ne pense pas y revenir car la quantité d’informations qui peut être contenue dans ces centaines de pages, m’a véritablement effrayé non par la qualité mais par la quantité.
Malgré la qualité de la prose de cet auteur, j’ai été plongée dans un phrasé très riche en mots mais qui dessert l’histoire. Plus vous avancez dans le livre plus ça manque de simplicité. Au début je m’étais même surpris à rire de certaines scènes surtout celles où Rilvien intervient.  Ce style où on peut avoir les deux points de vue, celui d’un psy et celui d’un policier n’est pas déplaisant. L’histoire aurait pu être très intéressante si l’auteur ne voulait pas nous époustoufler à chaque phrase avec une métaphore ou une figure de style ou bien avec des mots à en pleuvoir. Au lieu de rentrer dans l’univers de ce livre, d’être aspiré dans les rêves de Nexus et vivre selon son rythme, nous restons en dehors, comme les spectateurs d’une mauvaise pièce de théâtre qui sont obligés de rester jusqu’à la fin. Pour avoir déjà écrit une thèse de doctorat je sais que la quantité dans un manuscrit peut être jugée comme étant part de la qualité de votre travail.  Et en lisant ce bout le livre j’ai vraiment eu l’impression que l’auteur voulait nous impressionner à tout point  et écrire le plus grand nombre de pages. Mais malgré mon obstination, à force de revenir plusieurs fois sur la même phrase pour la comprendre, à force d’avoir tellement de métaphores qu’on ne sait plus de quoi on parle…j’abandonne. 

En regardant ce qui se passe dans la blogosphère avec ce livre je me suis posée la question : quel est le véritable rôle d’un journaliste littéraire ? Quelle est la pertinence des articles de presse élogieuse et de prix littéraires accordés sur je ne sais quels critères ?!

En tout cas merci beaucoup à B.O.B pour avoir initié ce type de partenariat qui semble être gagnant pour les éditeurs, les auteurs et les blogueurs.

samedi 4 décembre 2010

Vincennes sous la neige

Après avoir bu mon cappuccino, j'ai enfin ouvert les fenêtres et... c'était à 10H30








Le but: aller dans le centre ville de Vincennes pour acheter du pain...

Le RER circulait mais je roule en voiture...












11H30 difficile de se garer en Centre Ville











Même ma librairie préférée semble approuver la magie de la neige











Je passe d'abord à la Médiathèque: rien ne vaut un bon vieux film...







et quand j'ai fini par choisir mon film...12H45





  Envie d'acheter mon pain chaud








Difficile de circuler à Vincennes...
Mais je continue ma route...







Pour arriver finalement dans le Bois...







13H30 dans le Bois de Vincennes






Mais les bonnes choses ont une fin...






Alors je rentre seule, à la maison pour me servir un cappuccino chaud

  C'étaità Vincennes en ce matin de samedi 4 Décembre 2010.

jeudi 2 décembre 2010

France 1500


En ce dimanche d’hiver confirmé par la neige, nous nous sommes donnés comme but d’aller voir l’exposition France 1500. Nous avons embarqué des amis dans la p’tite Nissan Micra rouge, nous avons mis le chauffage à fond et roulé doucement sans difficulté jusqu’aux Champs Elysées. Malgré la foule de touristes curieux de voir le marché de Noël, malgré les odeurs de vanille, vin chaud et marrons, nous avons pu pénétrer rapidement et sans trop de contraintes dans le Grand Palais.
Ouverte jusqu’au 10 Janvier 2011 l’exposition « France 1500», se donne pour ambition de faire découvrir l’effervescence artistique qui a accompagné le passage du moyen Age à la Renaissance.
La période choisie est méconnue et marquée par le règne successif de Charles VIII (1483-1498) et de Louis XII (1498-1515). Le dénominateur commun de cette période étant Anne de Bretagne, épouse successivement de ces deux rois.

L’exposition se structure selon 3 axes :
-         la rencontre entre amateurs d’art et artistes comme source de création
-         la possibilité d’expression des créateurs sur des supports récents ou nouveaux
-         les rencontres artistiques entre le Nord et le Sud

Ce qui m’a marqué le plus dans cette exposition a été la richesse de moyens d’expression artistique : que ce soit le bois, le marbre, la mosaïque, la tapisserie, les livres avec ou sans enluminures, etc …Environ 200 œuvres sont exposées au total.

On y retrouve les tableaux d’un grand peintre de l’époque : Jean Hey (Maître de Moulins), de sculptures et de vitraux en provenance de différentes régions de France, mais surtout de magnifiques enluminures sur manuscrits, témoignage de la richesse linguistique de l’époque.

Malgré la qualité artistique de cette exposition, il est un peu difficile de se concentrer à certains endroits car une partie de l’exposition, est plongée dans une semi obscurité en raison de la conservation des œuvres.  De plus, s’approcher des vitrines où vous pouvez admirer les enluminures était parfois une mission difficile.
Il est à noter également que ”conformément aux accords passés “La belle ferronnière” de Vinci ne fait plus partie de l’exposition, elle est repartie au Louvre.

Pour preuve de cette richesse artistique, ainsi que pour vous motiver à voir cette expo qui, malheureusement a comme concurrent direct l’exposition de Monet, voici quelques œuvres empruntées du site :


A la sortie du Grand Palais, mettez un peu magie dans votre journée. Levez la tête et regardez droit devant vous. Vous allez voir en haut des arbres le traîneau du Père Noël accroché aux fils électriques.

Pour plus d renseignements  visiter le site de RMN.