dimanche 30 mai 2010

Copie Conforme ou la paire chaussures dorées


Le temps d’octobre gagne la capitale. Pluie, vent, soleil et retour du manteau. Et par ce temps aussi bizarre, les français se font éliminer un par un à Roland Garros. Pourtant, tout cadre dynamique, en rentrant du travail se met devant sa télé pour soutenir ses joueurs nationaux. Mais ça ne marche pas ! Et de notre côté,  entre deux matchs de tennis nous sommes allés au cinéma.
A la sortie du métro Opéra,  une énorme paire de chaussures dorées nous attendait. Ce n’est pas une blague, pour preuve j’ai pris une photo. Afin de faire la promo de  « Sex & the City 2» cette paire de chaussures a été placée dans un lieu assez touristique pour le bonheur du public féminin. Eh oui messieurs, entre les femmes et les chaussures il y a une longue histoire d’amour qui commence par un dressing trop plein.
Après avoir admiré cette magnifique « œuvre d’art » un petit tour devant Surcouf nous a donné la possibilité de manger un beignet et de déguster un bretzel fait maison. Il s’agit d’un mini marché improvisé pour la « Fête des Mères ». Vous pouvez y trouver des idées culinaires bien épicées.

Mais le point clé de cet après-midi était « Copie Conforme » au Gaumont Opéra, le dernier film du réalisateur iranien Abbas Kiarostami. Il s’agit d’une belle histoire sur le couple, le mariage et l’amour en général. Au cœur de l’histoire James, un écrivain anglais qui donne en Toscane une conférence sur la relation entre la copie et l’original. Une femme française dans l’audience lui propose de s’échapper quelques moments avec elle durant l’après-midi.

Ce film, grâce auquel Juliette Binoche a obtenu le « Prix d’Interprétation Féminine » au dernier Festival de Cannes, est au cœur de la polémique. Ou plutôt dire que la tenue vestimentaire de Juliette Binoche dans ce film pose problème au vice président iranien qui a déclaré que ce film ne sera pas diffusé en Iran. Probablement que la position prise par Juliette lors de la cérémonie de clôture du Festival en faveur du cinéaste Jafar Panahi y est pour quelque chose.
Pour ceux qui ont envie de voir ce beau film d’auteur, Juliette porte une robe sublime signée Lanvin. De plus le soutien gorge qu’on peut voir et revoir tout au long du film n’est retiré qu’à la fin, donc je ne vois vraiment pas pourquoi ce film est interdit pour un decolté. Cette tenue n’a rien de vulgaire ou de mal placé.
Mais la raison pour laquelle je vous recommande ce film n’est pas la tenue du personnage de Juliette, mais une multitude d’autres raisons. D’abord les acteurs. Juliette arrive à nous faire rire, pleurer et à nous toucher en même temps. Il y a une sorte de candeur dans son regard qui nous donne envie de mieux connaître cette femme et ses problèmes de couple. Par contre le prix d’interprétation pour ce rôle en particulier me semble un peu excessif car il est un peu trop simpliste pour une comédienne de ce gabarit. Face à elle William Shimell, qui, pour le coup est moins intéressant comme acteur. De son côté il a une lourde tache à accomplir : jouer un père de famille absent. Malheureusement ce couple Binoche-Shimell ne fonctionne pas. Peut être s’agit-il d’une volonté de mise en scène. Mais pour le spectateur cela est déroutant.  Par moment nous pouvons croire que les acteurs jouent mal. Si vous avez cette impression, surtout laissez l’histoire avancer et vous allez comprendre pourquoi ce faux ton est utilisé.
La tournure de l’histoire est très intéressante mais s’épuise très vite. La mise en scène est très riche voir trop riche par moment. Je comprends l’utilisation multiple de certains symboles comme le mariage et le couple mais quand vous avez tous les deux plans la même mise en scène, même si elle veut dire quelque chose, ça devient vite rébarbatif. Les dialogues sont un peu trop intello mais c’est normal, on est en train de voir un film d’auteur. Même si les scènes sont magnifiques, les gros plans sur le personnage de Binoche sont un peu trop vides. Je pense qu’il s’agit d’une volonté de mise en scène mais c’est ennuyant de voir une sorte de fausse interview face caméra.
Un bémol pour les paysages aussi. La Toscane, tellement riche par sa culture et sa beauté, même si elle est au cœur de l’histoire, est très absente en tant que personnage. Très peu utilisé et par moment délaissée pour un plan d’intérieur, elle nous manque au long du film.
Par contre une grande admiration pour la manière de construire l’histoire. Il fallait beaucoup de maturité artistique et personnelle pour arriver à traiter un tel sujet de cette manière.

Néanmoins, à côté de ça, il y a des scènes qui vous marquent : celle du café, celle de la fontaine et bien sûr, celle du restaurant. Ce cinéaste nous séduit avec des scènes simples et efficaces. Même si j’ai dû m’endormir à quelques moments, je recommande aux amateurs de films d’auteur d’aller voir ce film. Je ne suis pas sûre que les afficionados de films grand public seront en phase avec l’histoire de ce couple

mercredi 26 mai 2010

Camilla Läckberg et sa saga policière


Après un premier polar « La princesse des glaces », qui a obtenu le prix de la littérature policière en 2008, Camilla Läckberg continue sa saga policière aux Editions Actes Sud avec le quatrième volet « L’oiseau de mauvais augure ». (attention son blog est en suédois!)
Cette suédoise, à l’origine de formation économiste, se fait offrir pour ses 24 ans des cours de roman policier. C’est ainsi qu’elle débuta sa carrière en créant deux personnages fort sympathiques : Erica et Patrick. En dehors du fait que Camilla a changé de vie suite à son succès, il est intéressant de savoir que cette mère de famille divorcée a une vie publique aussi trépidante que ses personnages principaux. Car son divorce a fait la une des journaux people et nombreux ont été ceux qui lui ont adressé des lettres pour soutenir le couple Erica - Patrick. D’ailleurs le magasine « ELLE » du mois d’avril lui a consacré tout un reportage, que je vous conseille vivement de lire.
Le concept de cette saga est très simple : des courts récits intercalés entre les différents chapitres qui explique la genèse du tueur. Ponctué par ces récits, on retrouve l’enquête menée par le commissariat de police de Fjallbacka, parsemé de moments de vie de couple. Car Patrick est l’inspecteur et Erica une écrivaine assez connue de la région. Ils se rencontrent lors de l’enquête sur le meurtre d’une des meilleures amies d’Erica. Ils ont ensemble une fille et dans le quatrième volet ils se marient. Ce qui nous les rend très proches sont les situations quotidiennes dans lesquelles ils se retrouvent. Par exemple, dans le 4ème volet, Patrick est tellement débordé par son travail qu’il n’a absolument pas de temps à passer avec sa famille et à préparer le mariage. Erica se voit seule devant les préparatifs.
J’ai acheté le dernier volume, paru aux Actes Sud, il n’y a pas longtemps, en espérant retrouver la qualité de l’intrigue et de l’écriture du premier volet. Cela fait la 3ème fois que je suis déçue d’avoir acheté la suite de l’histoire.
Pour « L’Oiseau de Mauvais augure » Camilla essaye d’introduire 2 meurtres en principe sans aucun lien mais qui en vérité sont très liés (quelle surprise !). De plus elle s’attaque à la téléréalité sans aboutir son propos. Le problème est qu’au milieu du livre vous avez déjà l’idée de qui a tué ces personnages et aussi pourquoi. L’enjeu se fait moins ressentir, or on en a besoin pour accrocher avec l’histoire.
D’une manière générale quelques points m’ont gêné concernant la suite de la saga d’Erica et Patrick  :
Premier point : ce n’est pas parce que cette saga a le même type de couverture que "Millenium "de Stieg Larsson qu’on a affaire à la même qualité d’écriture ou d’intrigue. Mais apparemment Actes Sud considère que les policiers suédois doivent avoir le même type de  couverture.
Le deuxième point est purement lié au marketing et à la manière dont l’histoire est promue via la couverture : soit disant Erica va encore aider le commissaire à résoudre l’énigme façon Desperate Housewives. Pour tout dire, il y a comme un décalage entre la couverture et ce qu’il y a à l’intérieur. Non seulement Erica aide Patrick uniquement dans le premier volet, mais pour les autres histoires elle est loin de faire ce travail. Le style Desperate Housewives est totalement inventé car ce n’est absolument pas compatible.
Troisième point qui n’engage que moi : à partir du 2ème volet les crimes sont beaucoup plus prévisibles. Les personnages sont moins aboutis, leurs motivations demeurant floues.
Par contre, dans le 2ème et le 3ème volet la force du livre réside dans l’histoire de la genèse du tueur. D’ailleurs elle est absolument fascinante dans le cas du « Tailleur de Pierre ».
Mais le fait est que Camilla nous donne envie de connaître encore plus l’entourage de ce couple si sympathique. Je n’irai pas jusqu’à dire (comme dans ELLE) qu’elle est l’Agatha Christie du froid, car ce serait vous mentir. Cependant cette jeune écrivaine arrive à nous donner un bon moment de lecture. Et même si la qualité de l’écriture n’est pas toujours au rende-vous, j’ai envie de croire que le volet suivant sera meilleur.

dimanche 23 mai 2010

Le plan B ou Nature Capitale sur les Champs


Aussi dingue que ça pourrait paraître, des moutons et des animaux de la ferme, des fleurs et des copeaux de bois rouge se retrouvent cette après midi sur les Champs Élysées. Un gigantesque jardin qui a pris en otage l’Avenue de la place de l’Etoile jusqu’au Rond Point. Dans ce monde fou on pouvait même acheter et déguster de spécialités régionales. Cette action baptisé « Nature Capitale » organisée avec le soutien du Syndicat des Jeunes Agriculteurs et de France Bois Foret a eu un réel succès malgré le soleil lourd et la foule qui a pu se ressembler et piétiner la plus célèbre avenue romantique du monde. Un seul défaut : RATP qui n’avait pas prévu un tel succès et autant de monde. Du coup les stations « Franklin D Roosevelt » ou « Champs Élysées Clemenceau » était débordés. Si vous avez envie d’aller faire un tour, prévoyez une bonne dose de calme et zen attitude. Attention a votre portefeuille aussi car si vous avez un peu soif et que vous voulez acheter quelque chose à boire...ça risque d’être assez cher !
Sinon le "Plan B" c’était un film nul pour une journée ensoleillée. On était sur les Champs Élysées. Pas plus de 10  personnes dans la salle ( dehors il y avait foule…). Seulement 2 couples dans la salle le reste de filles de tout age. Probablement célibataires ou  en recherche d’un moment de romantisme. Et on en a eu, du romantisme et de l’espoir.
L’histoire très simple mais efficace : Zoe, trentenaire et célibataire décide d’avoir un enfant sans l’Aide du Prince Charmant. Le problème : elle rencontre l’homme de sa vie une fois qu’elle tombe enceinte. Et si un enfant fait fuir un homme quand le dernier est le père, imaginez ce que ça donne quand vous attendez des jumeaux et que ce ne sont pas les siens.
Dans le bon esprit américain, on a à faire à une comédie romantique avec toutes ces choses qu’on aime : de belles robes, un beau mec, une belle histoire, une belle musique et une dose d’espoir. Tout ce que l’ « Amour s’est mieux à deux » n’a pas.
Par contre ne cherchez pas la qualité car il n’y en a pas. Jennifer Lopez aussi Jenny qu’elle peut être joue tellement mal que s’est même pas regardable. Surtout sur les scènes de l’ouverture du film. Alex O’Loughlin fait en sorte d’essayer de jouer mais vue que sa partenaire joue seule…ça fait bizarre à l’écran. Par contre un grand merci à Alan Poul d’avoir fait jouer dans ce film le magnifique Tom Bosley. 20 ans après et 20 kilos en moins, l’ancien Shérif Tupper d’Arabesque (Murder She Wrote) est toujours aussi efficace dans son rôle. Côté mise en scène et lumières je n’ai pas grand-chose à dire, dans le sens qu’il s’agit d’un film sans prétentions. Un film qui est fait pour nous faire rire et pour passer un bon moment.
Et ce fut le cas. On passe un très bon moment : l’amour est la, les bébés sont la, il n’y a pas de problème d’argent ou de problèmes de santé ou autre chose qui peut faire appel à votre quotidien. Le personnage principal passe même tout son temps à s’occuper de sa grossesse. C’est super !
De plus, vous allez même apprendre que la grossesse n’est pas si sexy que ça. Et qu’attendre des jumeaux ça peut être assez stressant.
En conclusion, allez voir ce film. Vous allez être de bonne humeur après. Et de retour à la maison, vous allez être contents de revoir vos enfants !

dimanche 16 mai 2010

Robin de Bois et le petit lutin

Le Gaumont Opéra est hanté. Un esprit mécontent le visite d’un temps à l’autre empêche ses spectateurs de voir les films les moins bons de l’année. Après « Adèle Blanc Sec » ou une crise d’épilepsie à arrêtée la projection, le petit lutin a fait en sorte que la pellicule du nouveau « Robin des Bois » décroche. Du coup, deux fois le film a été arrêté et le problème technique a pu être finalement réglé au bout de la 3ème tentative. Etrange que cet esprit s’acharne sur un seul cinéma et en plus contre de films pas très réussis. En tout cas, les organisatrices nous ont donnés des invitations pour une prochaine projection au choix, en guise d’excuse. Faudra penser à éloigner le mauvais esprit de ce cinéma...

Le dernier Ridley Scott ramène un peu de monde cette semaine et met un peu de beurre dans les épinards avec sa présentation hors compétition à Cannes. Pour sa première semaine, il passe devant dans le box office français. Il faut dire aussi que les concurrents ne sont pas non plus de taille (Crazy Night et Freddy les griffes de la nuit)

Pour cette fois Ridley Scott réécrit l’histoire de Robin Hood. Robin Longstride, humble archer au service de la Couronne d’Angleterre, assiste, en Normandie, à la mort de son monarque, Richard Coeur de Lion. Déserteur accompagné de ses amis, il croise le chemin de Robert Loxley qui est tombé dans une embuscade et tué par Godefroy un espion français qui va faire trembler l’Angleterre au nom du nouveau roi Jean. Avant de mourir Robert Loxley lui demande de ramener son sabre à son père. En route pour Londres, Robin se fait passer pour Loxley et ramène la couronne du défunt roi à son peuple.
Robin se rend à Nottingham où il découvre l’étendue de la corruption qui ronge son pays. A l’aide de Sir Loxeley continue se faire passer pour son fils et devient ainsi le mari de Lady Marianne…Entre temps, les Français profitent de la situation pour continuer la Croisade et attaquer l’Angleterre grâce à Godegroy et à la stupidité du roi Jean…Robin sera celui ai aurait motivé le peuple pour éliminer les français en demandant une charte de la liberté contre leur participation à la Croisade. Un peu trop dans la lumière, il faut de l’ombre au Roi, ce qui va participer à la naissance de la nouvelle légende…

Une nouvelle légende qui, pour une fan de l’ancienne, est un peu trop modifiée et trop réaliste pour me faire encore rêver. Le éléments en commun avec les légendes qu’on connaît jusque maintenant : un roi Jean stupide et trop avar de reconnaissance, le frère Tuck et sa passion pour l’alcool, un shérif qui s’intéresse à Marianne mais qui est très mal exploité dans cette version, un père qui est aveugle et qui se fait tué (un sorte de 2 personnages en un par rapport aux autres légendes).
Dans cette version : Marianne était déjà mariée à Robert Loxley ce qui enlève tout le charme de l’histoire d’amour et de la rencontre. Richard Cœur de Lion meure au bout de 15 minutes de film et vous vous demandez comment Robin se mariera à la fin avec Marianne … Le shérif de Nottingham apparaît en 3 scènes et il n’est pas si méchant que ça à la différence des autres variantes de Robin ou il était « the méchant de l’histoire».
Côté acteurs, un Gladiateur habillé en Robin Hood (Russell Crowe), une Marianne très réaliste (Cate Blanchett) un père très touchant (Max von Sydow). Le même méchant que dans « Kick Ass » ce qui nous fait un peu sourire de voir comment on peut coller une étiquette à un acteur. Scott avec Mattehw Vaughn ont du se passer les numéro de téléphone de Mark Strong sa tête d’antihéros . On s’imagine presque se dire « Tien, t’as pas quelqu’un qui pourrait déchirer dans un rôle de méchant ? » « Ah si, Mark le fait bien ! ».
Côté réalisation et image vous prenez « Gladiateur » et il suffit de le mettre à jour avec un peu plus de réalisme. Probablement que la présence de Russell Crowe joue en sa défaveur.
Il y a certains moments ou non seulement la pellicule décroche, mais aussi les spectateurs.
Pour moi il est trop réaliste ce film pour me faire encore rêver sur cette légende. Pourquoi pas traiter un autre sujet ? Pourquoi croire toujours qu’on peut faire mieux que l’autre ? Car ça se résume à ça finalement ce film ? Je m’en prends à un film qui a un peu vieilli pour démontrer que je peux faire mieux.
Il y aura d’autre opportunités pour se rattraper j’en suis sure. La faute de Ridley est de toujours vouloir mieux faire. Je pense qu’en français on dit : le mieux est l’ennemi du bien…
Pour avoir plus de renseignements sur la genèse du scénario: 

Pour protester contre ce film:






vendredi 14 mai 2010

La Comédie Infernale à l’Opéra Garnier



Trop froid pour ne pas sortir couvert. Paris est de nouveau sous la pluie et le mauvais temps annonce des températures hivernales.
Mais à l'Opéra Garnier c’était chaud hier soir !! Un peu déçue quand même par la tenue des spectateurs. A croire que venir en jeans et thee shirt à l’Opéra est une marque de jeunesse… Dommage car si à des événements comme celui-ci on ne s’habille pas bien, je ne vois pas quand on as envie de se mettre sur son 31…
Bref. Ce fut une soirée formidable. Assis dans une loge au 3ème , on as savouré ce récital unique en son gendre.
Ce soir John nous a raconté et récité les  «  Confessions d’un serial killer  » tout en étant accompagné par les grands compositeurs de l’histoire de la musique.
John Malkovich interprète avec une diction absolument fabuleuse le rôle de John Unterweger, un serial killer autrichien jugé coupable de meurtre en 1976 .A la sortie, après 15 ans d’emprisonnement il devient journaliste  et écrit ses propres mémoires. Il commence alors le Tour du monde pour faire connaître son livre, tour qui est accompagné par une série de femmes tuées. Condamné pour une deuxième fois,le jour après son emprisonnement en 1994, il se suicide dans sa cellule.

« La Comédie Infernale » permet a public de faire connaissance avec ce personnage lors d’une lecture de son auto bibliographie. Pour témoin, il a sa mère et son amoureuse pour parler des violences commises envers les femmes.

                                                                                                                     photo JB Gaillot 
La première performance scénique de la « Comédie Infernale » a eu lieu le 3 Mai 2008 au Barum Théâtre à Santa Monica (California). Elle fut suivie par une représentation plus complète en Juillet 2009 à Vienne. Pour qu’après la tournée puisse démarrer d’abord à Luxembourg et après un passage à Bruxelles elle arrive à Paris. 
L’orchestre de la Wiener Akademie dirigée par Martin Haselbock vient nous enchanter les oreilles avec de morceaux de C. W. Gluck, Luigi Boccherini,Antonio Vivaldi, Ludwig van Beethoven,Joseph Haydn, C.M.Weber et pour finirA.Mozart. 
                                                                                                                                                
J’aimerais saluer les prestations de la soprane polonaise Aleksandra Zamojska mais aussi celle de la bien connue Laura Aikin. Car ce n’est pas facile de chanter tout en ayant John MAlkovich comme partenaire. Michael Struminger non seulement par l’écriture de son livret mais aussi par sa mise en scène nous livre ici une sorte de modernisme qu’on a peu connu sur les scènes lyriques. Certaines scènes étant très osés pour ce type de représentation. Donc un grand bravo à ces superbes sopranos !

Parlons John Malkovich ! Ce rôle à quelque chose du Vicomte de Valmont dans les "Liaisons Dangereuses". Et il rajoute à ce style de jeu de la nonchalance ce qui fait le charme de ce personnage. Ce cher John arrive à placer de questions comme « Quand est-ce que s’est la dernière fois que vous avez fait l’amour » sur une scène d’opéra. Et ça passe comme une lettre à la poste. Un coup il  étrangle une soprane, un coup il  touche les seins d’une autre. Un coup il est doux un coup il est violent…
Ce qui est intéressant avec ce projet est qu’il arrive à réunir amateurs de théâtre, cinéma et musique lyrique. C’est une nouvelle forme de spectacle lyrique qui semble apporter de la modernité. Le public est au rendez vous, pour John aussi en grande partie, et on n’est pas déçus. Le texte est léger mais pas la musique. On passe une très bonne soirée.
Se sera intéressant de renouveler cette expérience. Peut être qu’ainsi l’opéra pourrait se débarrasser de son image de vieille fille et devenir un de rendez vous incontournable de la jeunesse d’aujourd’hui.
Ce que j’ai le plus aimé  ? De retrouver sur cette scène de mots comme wikipedia, Mac, PC et de pas être gênée par leur sonorité ni le propos tenu.
Bravo a cette équipe qui continue sa tournée et qui, ce soirée sera à Istanbul pour se retrouver après à Hambourg pour 2 jours. Dommage d’avoir eu juste une représentation à Paris… 

lundi 10 mai 2010

L'amour c'est mieux à deux

Quelques recommandations avant d’aller voir ce film :

- vérifier que vous avez vraiment vu les films intéressants qui sont à l’affiche actuellement : Kick Ass, Green Zone , Iron Man 2 etc
- laisser votre copain regarder en paix son foot à la maison avec ses amis
- aller avec une copine, se sera beaucoup mieux
- si vous détestez Clovis Cornillac vaut mieux peut être rester à la maison et pas faire le chemin pour rien

Maintenant que vous allez lu ces conseils, laissez moi vous dire que je suis allée voir ce film dimanche dernier avec une amie. On as envoyé nos compagnons respectifs travailler et on s’est fixé comme but d’aller voir un film à l’eau de rose pour finir en beauté le week end.
En plus, avec ma parte abonnement elle a payé que 3 euros la séance au Gaumont Opéra.
L’histoire de "l’Amour c'est mieux à deux " se concentre autour de la relation homme femme. Michel rêve de rencontrer la femme de sa vie par hasard alors que Vincent applique plutôt la théorie selon laquelle les hommes ont un sexe à la place du cerveau. Quelle de ces théories est la plus judicieuse ? Et si la rencontre avec la femme de votre vie ne se passe pas totalement comme vous l’avez imaginé.

Avec cette comédie Dominique Farrugia nous livre une vision tellement crue de la relation homme femme qu’on as parfois envie de sortir de la salle. A part quelques moments drôles, je peux vous dire qu’il n’y a pas de surprise. La majorité de blagues vous l’avez déjà vue dans la bande annonce du film. En plus vous vous en doutez ce qu’il va se passer …Aucune surprise. Mais vraiment aucune.
Parlons acteurs ! Clovis Cornillac : au secours ! Un rôle pas du tout pour lui. Il a du mal à vrai dire d’être à la hauteur. Heureusement qu’il y a Manu Payet pour sauver ce film. De fois il sauve même de scènes en entier avec Clovis. Merci Manu ! J’espère que cette expérience lui aurait au moins servi à se faire remarquer par le cinéma français. Virginie Efira : très belle. Alors pas de problème pour tomber amoureux d’une fille pareil. Par contre en tant qu’actrice un petit tour par la classe d’acting ne lui ferra pas trop de mal. Elle essaye quand même et on voit l’effort mais ca ne suffit pas pour être une actrice. Par contre Annelise Hesme et Laurence Arne nous forment un très beau bouquet féminin et talentueux qui marche pas mal. Laurence, avec sa façon de parler cru et ce côté garçon manqué nous séduit malgré ses poils. Alors qu’Annelise par la simplicité de son jeu nous touche autant. A vrai dire elle a de la chance de jouer aussi en duo avec Manu Payet, du coup elle est peut être plus crédible que d’autres. Par contre un énorme bémol pour Shirley Bousquet. Elle est juste mal à l’aise de jouer ce personnage débile qu’on lui demande de faire. Elle est pas du tout crédible, et en même temps qui peut être crédible avec une partition pareil ? Plus débile et décalée de tout le reste que ça manque de finesse.
Une scène qui m’a fait rire ? Celle du poutou. Je le trouve drôle et tellement vrai le personnage de Jonathan Lambert. Très juste dans a manière de jouer le ridicule gentil.
A la fin du film j’ai juste demandé à mon amie : qu’est ce qu’il va pas dans ce film ?
Elle a répondu : le scénario. Le cinéma français ne sait toujours pas faire de comédies romantiques. Tout est tellement prévisible. Il n’y a pas de surprise. Tout est téléguidé d’avance.
Ce qui nous a gênée ? Le personnage de Swan. Quel manque de délicatesse monsieur Farrugia ! Il fallait le faire quand même. 
Ce qu'on voudrait dire: que le cinéma français à besoin de nouveaux talents pour pouvoir aller plus loin. Et aujourd'hui ces nouveaux talents, sortis de plus grandes écoles de cinéma sont obligés de travailler sans être rémunérés.
En gros : allez y si ça vous coûte rien ou que vous n’avez pas grand-chose à faire à la maison.

dimanche 9 mai 2010

Exposition Anges Musiciens à Vincennes


Marre de Paris ? Prenez le métro ou le RER même le Vélib’ et passez par Vincennes. Le bois, le château, le parc floral peuvent être un remède contre le stress de la semaine.
Soif de culture ? Passez par le Château, pour une visite de la Sainte Chapelle. Fraîchement rénovée, elle accueille l’exposition « Anges Musiciens » du 15 avril au 5 septembre. Crée dans la galerie du cloître de Sainte-Anne d’Auray elle réunit  des objets d’art bretons et une collection très intéressante des instruments de musique du Moyen Age. Enrichie des éléments des Châteaux de Vincennes ainsi que de la Sainte Chapelle, cette exposition un lieu de découverte des anges musiciens et de ses instruments. Et si vous en voulez plus d’anges musiciens, allez aussi au Donjon. Les huit anges plus ou moins en bon état, vous attendent avec impatience pour combler votre curiosité artistique.
Pourquoi des anges musiciens ? Si au départ les anges plus ou oins nommés étaient symbole d’annonciation divine, au fil du temps ils accompagnent en musique les grands événements. De cette manière, l’exposition met ensemble instruments et anges de toute sorte pour le plaisir des yeux.

Ne passez pas trop vite par l’accueil dans la Sainte Chapelle. Arrêtez vous sur la table qui se trouve sur votre droite. Vous allez trouver un fascicule sur l’exposition ainsi qu’une feuille de Parcours Découverte. Les questions posées vous aideront à mieux comprendre l’exposition et saisir les éléments clé de votre parcours.
Les œuvres sont présentés de telle manière que le visiteur puisse aussi profiter du décor de la Sainte Chapelle. Elles sont rassemblées par époque, la scénographie étant très épuré et simple. Peintures, sculptures du XVe au XIXe siècle, dessins, fragments de vitraux, manuscrits une telle richesse en un lieu. Et bien sur, comme tout ange qui se respecte : les instruments musicaux. Ce sont ces anges bibliques qui ont permis reconstituer les instruments du Moyen age. Car si au départ on était en possession juste de fragments d’instruments, les anges représentés dans les différentes œuvres exposés donnent des indications très précises la forme, structure et manière de jouer ces instruments. Les anges de Kernascleden ont même permis de reconstituer la musique d’une messe à deux voix. Car des extraits de cette messe ont été trouvés en Catalogne et Avignon et peinte sur une voûte en Bretagne.
Prenez le temps de lire les légendes présentes à côté des instruments, vous allez beaucoup apprendre sur l’époque respective.
Quelque chose qui m’a marqué ? Un tableau. Une peinture extrêmement jolie en en même temps inquiétante :  «  Les muses à Pompéi». Passez voir cette muse qui porte un ange sur l’épaule alors que le monde en en train de s’écouler sous les cendres du volcan. 

 Si en sortant vous avez envie d’une petit gourmandise, restez dans le quartier et revenez sur vos pas vers l’Avenue de Paris. Prenez Avenue du Général de Gaulle à droite il y a  l’Avenue Franklin Roosevelt. Dans cette rue, une boulangerie qui fait des très bons strudels et qui vous accueille toujours avec le sourire.
Un peu plus de soleil ? Allez vous balader dans le Parc Floral. Et si ça ne vous suffit pas allez vous perdre dans le Bois de Vincennes. A cette époque ça sent l’herbe fraîche et les oiseaux sont au rendez vous.
Envie d’acheter un livre dans une librairie sympa ? Si vous prenez l’RER continuez sur l’Avenue de Montreuil et prenez à droite sur  Avenue de Fontenay.  Quelques mettre plus loin vous allez tomber sur la Librairie Milles Pages. En plus d’un très bon conseil, cette librairie organise régulièrement de rencontres entre les auteurs et leurs lecteurs. Vous pouvez même laisser votre e-mail pour être informé.
Presque dans la même zone, le dimanche vous avez le marché. Ne vous perdez pas, restés groupés et gardez bien votre portefeuille car on y trouve de tout.
Envie de rentrer chez vous et manger sans trop d’effort. Quasi devant la sortie du RER sur Rue de Montreuil il y a une rôtisserie extraordinaire. Poulet rôti à tout heure, chipolatas grillées, pommes de terres cuites dans le jus de rôti et plain d’autres plats préparés sur place.
Par contre si vous avez envie de passer un peu plus de temps à Vincennes, en face du Château, sur Raymond du Temple, arrêtez vous dans la crêperie « l’Armoniaque » qui est sur votre gauche quand vous allez vers la Mairie. Des crêpes en tout gendre et un cidre très frais vous attends pour réveiller vos papilles.
Et si vous avez passé un bon moment à Vincennes, revenez quand vous voulez.

vendredi 7 mai 2010

Life during wartime ou le rond point


Aller vite quand on a de chaussures à talon et une jupe qui vous serre. C’est un défi pour toute créature féminine de cette planète. J’ai de la chance car en France la majorité des femmes portent de talons assez bas. En Roumanie, avoir une petite taille n’est pas un handicap mais ne pas porter de talon aiguilles devient une véritable faute de goût. Alors marcher sur de trottoirs ou la taille des nids de poule dépasse largement la largeur de la rue est plus qu’un défi en Roumanie. Mais les roumaines le font tous les jours. Étant pressée j’ai eu la super idée de ne pas prendre le passage du métro à Charles de Gaulle Etoile. Je m’étais dit qu’aller à pied de l’avenue Wagram sur les Champs Elysées se serait sympa et plus rapide à l'extérieur qu'à intérieur, dans un tunnel. Eh bien, j’ai mis 20 minutes à faire ce trajet. Alors qu’en prenant le passage j’aurais pu raccourcir le trajet d’au moins 15 minutes.J’avais juste oublié que ce rond point est l’intersection de 12 rues. Et qu'il est également le cauchemar de tout chauffeur qui se retrouve par hasard devant l’Arc de Triomphe. Je me rappelle avoir déjà paniquée dans ce rond point avec ma vieille Ford Fiesta. Paniquée par l'arrivée d'autant de voitures, j'ai commencée à pleurer en plain milieu.
Pour information pour passer à pied d’une rue à l’autre il y a un feu. Peut être que pour les automobilistes ces feux sont synchronisés, mais pour les piétons ce n'est pas le cas.Ce qui fait que vous perdez à chaque rue au moins 2 minutes pour la traverser…Et avec les talons et la jupe qui vous serre, pour ne pas citer aussi la terre et les petits gravillons…je suis arrivée en retard.
En conclusion, faites l’expérience de traverser les 12 rues dont leur intersection forme le rond point de l’Arc de Triomphe.Cela peut faire un bon défi pour un dimanche ensoleillé.

« Life during Wartime » était projeté au Gaumont Opéra. C’était un mercredi soir. Une salle vide. 7 personnes. Ce film réalisé par Todd Solondz reste aussi atypique que sa première comédie réalisée en 1989  « Fear Anxiety & Depression ».
L’histoire est celle d’une famille peu conventionnelle à la recherche du pardon et du changement. Une sorte de suite pour « Hapiness » ou ses personnages ont 10 ans de plus.  Joy découvre que son mari n’est pas guéri de ses addictions. Trish rencontre enfin une bonne âme pour oublier son mari pédophile. Helen malgré son succès Hollywoodien, n’est pas du tout épanouie.

Dès le premier plan haut en couleurs vous savez qu’il s’agit d’un film totalement barré, d’un humour décalé avec de personnages fragiles. Personnages interprétés habillement par une pléiade des acteurs talentueux. Allison Janney qu’on avait déjà vue interpréter de personnages similaires dans «  Away we go » or « Juno » interprète ici une femme en mal d’amour dont son mari est pédophile. Autour d’elle un amant peu commun (Michael Lerner), deux sœurs une plus fragile psychologiquement que l’autre, un fils qui pardonnera jamais son père, une fille en maternelle qui carbure au Prozac  et un mari qui sorte de prison mais qui, malheureusement n’est pas totalement guéri (Ciaran Hinds). A saluer la prestation de Charlotte Rampling qui n’a pas peur de montrer son corps et de jouer cette femme en quête d’un peu d’amour et de chaleur humaine. Et puis Dylan Riley Snider qui joue un de ses premiers rôles au cinéma et qui est très crédible dans le rôle assez difficile de cet enfant qui essaye de comprendre son monde.
Malgré un décor haut en couleurs et très original, la mise en scène est très statique ce qui nuit au film. Pourtant  le sujet bâti autour du pardon et de la croyance qu’on peut vaincre ses addictions est très intéressant. Le propos reste d’actualité et nous interpelle dès les premières scènes.
Moins drôle que ce qu’on aurait espéré, ce film est raté. Des longueurs, de personnages qui n’apportent rien à la narration, une fin assez probable et tout aussi étonnante.Ça tourne en rond et  on s'ennui alors qu’il y a de moments tellement drôles par le décalage. Le fond est bon, la forme manque de précision. Et ça ne marche pas.
Une de qualités de ce film est son sujet et la manière dont le réalisateur nous montre la pourriture d’un monde qui pourrait être plus beau. Mais cela ne suffit pas.
Une scène que j’ai aimée ? La scène ou le personnage d’Allison Janney raconte son rendez vous galant à son fils.  La mère oublie complètement qu’elle parle à jeune garçon et elle se confie comme à sa meilleure amie.
Sinon c’est chiant et le message ne passe pas.
En gros, un film a voir que pas les grands amateurs de cinéma qui pourrait apprécier la construction des plans.

samedi 1 mai 2010

IRON MAN 2 et les impôts


Je me demandais si IRON MAN paye ses impôts. Est si, est ce qu'il est « imposable »à la source (par son employeur)  ou bien lui-même ? Il est américain, donc son employeur devrait lui payer ses impôts. C'est-à-dire lui-même vue que son entreprise est la sienne. Donc pas de calculs astronomiques (une part deux parts) pour savoir combien il doit économiser pour payer en fin d’année les taxes.
Je me demande pourquoi en France ce n’est pas pareil ? Ce qui m’a toujours marqué depuis mon arrivée,  c’est qu’ici tout le monde négocie son salaire en brut. Alors vous avez l’impression que vous allez bien gagner votre vie. Eh bien quand les impôts tombent ce n’est pas la même chose. Alors que dans d’autres pays, quand vous négociez une somme, il s’agit de celle que vous allez gagner après les taxes et autres. Pas la peine de mettre de côté pour les impôts, ce que vous gagnez est à vous. Alors qu’en France, faut y penser !
Vas-y l’ouverture d’un compte pour mettre de côté votre argent imposable. Vas y qu’il y a un plafond à ne pas dépasser dont vous n’estes pas au courant.  Les sommes à payer changent tous les ans car votre salaire change. Vous gagnez un euro de plus que l’année dernière ? Méfiez vous car cet euro peut faire la différence ! Et vas y que tu voulais t’acheter quelque chose en septembre mais ce n’est pas la peine.  La taxe foncière, d’habitation et les impôts sont passés avant. Du coup je mange de patates et je me dis que ça fait cher pour un euro de plus !
IRON MAN ne mange pas de patates, je vous le  confirme. Je suis allée le voir hier soir et il va plutôt bien. Son armure est de plus en plus belle. Ses copains sont toujours prêts de l’aider Il a même une relation presque stable.
Depuis que tout le monde est au courant que Tony Stark est IRON MAN, les pouvoirs publics et le peuple demandent le partage de cette technologie. Mais comment garder le secret quand des ennemies redoutables se lancent à sa poursuite ? Comment les affronter quand sa santé est mise en danger ? Une alliance ? Une nouvelle technologie qui pourrait remplacer celle qui le détruit ?
Comme prévu Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow et Samuel L. Jackson son au rendez vous. Cette nouvelle aventure bien que réalisé par le même Jon Favreau,  introduit de nouvelles têtes d’affiche : Scarlett Johansson et Mikey Rourke. Côté jeux d’acteurs tout va pour me mieux. Robert Downey Jr. Donne ce côté arrogant et grosse tête qui marchent extrêmement bien. Il ma rappelle Al Pacino dans sa manière de se tenir et parfois dans son jeux. Gwyneth est toujours aussi effacée et fade. Je ne sais pas si s’est son personnage où c’est bien elle qui oublie de jouer. Scarlett Johansson est la pour faire baver le public. Car tous les hommes ont les yeux rivés sur elle. Et elle est très belle et fait correctement son travail. La tenue noire très slimée lui va très bien. Mais alors Mikey Rourke est juste génial. On a envie de le voir plus et de connaître son histoire. Malheureusement, malgré le fait qu'il incarne dans le film deux personnages en un (Ivan Vanko et Whiplash), son histoire n'a aucun intérêt. Dommage que cet acteur est considéré un peu comme "Has been" car il est juste génialissime. Faites jouer plus Mikey !!!
Mon avis sur le film : oh oh…je sais pas. Il y a de l’action. De effets spéciaux à gogo. Un peu d’humour par ci par la. Il y a même une histoire d’amour partagée. Mais le scénario est tellement fade qu’on sait même pas pourquoi on est la. Il n’y a pas d’enjeux. Il parait que s'est Robert Downey JR qui aurait recommandé au réalisateur de demander à Justin Theroux d'écrire le scénario. Même si j'ai bien aimé "Tonnerre sous les tropiques", pour cette fois s'est raté. Il ne se passe pas grand-chose. Et malgré les 2 combats avec  Mikey Rourke qui donnent du frisson, il n’y a pas grand chose. Même son histoire est un peu tirée par les cheveux et pas bien développée. Scarlett est la pour faire vibrer la corde masculine, avec ses cheveux longs et bouclés. Elle n’est pas blonde dans le film !
 En gros j’étais déçue. D’autres trouveront ça bien. Pas moi. Pourtant il y avait de quoi faire. IRON MAN est malade, il s’autodétruit,  il se fait attaquer sur tous les plans,  etc…
Par contre je vous donne un conseil : restez bien assis sur votre chaise jusqu’à la fin du film. C'est-à-dire attendez jusqu’à la fin du générique de fin. Il y a de la bonne musique. C’est AC/DC qui signe la BO. Je sais, le générique est de plus en plus long…bientôt ils vont nous mettre le menu de comédiens durant le tournage. Mais, si vous attendez vous allez voir une petite scène cachée qui marque le lien avec le prochain IRON MAN. Pour le coup, on est bien informés qu’un 3ème volet est en route, et on espère qu’il sera mieux que le deuxième.
Sur ceux ! Faites votre déclaration d’impôts. Ce n’est pas IRON MAN qui va vous le rappeler !

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