jeudi 18 mars 2010

Incidences de Philippe Djan chez Gallimard

Le jour de la tempête, j’étais au lit devant ma télé afin d’oublier le bruit infernal du vent contre mes vitres. Je regardais « Ça balance à Paris » sur Paris Première pas pour l’émission mais pour m’inspirer des idées de chroniqueurs. Pour ceux qui ne connaissent pas le concept, les chroniqueurs font la critique de dernières sorties culturelles et de temps en temps les auteurs, metteurs en scène ou comédiens sont invités pour défendre leur projet. Ce dimanche en question, ils parlaient du dernier roman de Philippe Djan « Incidences » sorti chez Gallimard.
J’ai acheté le roman après avoir vue l’émission, car les opinions étaient tellement contradictoires car je voulais avoir ma propre opinion.
Marc, la cinquantaine est professeur en fac et anime un atelier d'écriture. Il vit encore avec sa sœur et il doit subir les visites constantes de son responsable Richard, le jeune directeur de Département qui lui a pris sa place et peu être le cœur de sa sœur. Une de raisons qui le tiens encore lié à cette vie est la facilité pour mettre dans son lit des filles. L'une d'entre elles va mourir...
La critique démarre fort car une de chroniqueuses, Macha, soutient que pour elle, ce roman, se lit en une soirée et on risque fortement s’endormir avec. Elle s’enflamme dans sa critique jusqu’au moment ou le vrai Philippe Djan arrive sur le plateau. Et la, tout d’un coup, son visage change de couleur. Jusque la, rien de plus normal. Ce n’est pas facile de dire en face à quelqu’un que son travail ne l’intéresse pas. La suite fut encore plus intéressante. Macha se retrouvant seule devant cet auteur fort agréable, alors que tous les autres chroniqueurs se sont lancés dans des éloges du style :
J’adore votre style, il est tellement américain. Comment faites-vous ? C’est extraordinaire le fait qu’on n’arrive pas à situer l’histoire. C’est votre meilleur roman. J’adore ce personnage qui ressemble à Docteur House. Tellement d’humour.
Alors que Macha reste sur ses positions en lui disant qu’il y a de ses phrases, même au deuxième degré c’est un peu improbable de les avoir dans un bouquin qui se doit intéressant.
Alors je l’ai acheté. Il ma fallu deux semaines pour le lire. Pas par manque de temps…mais pas manque d’intérêt. Peut être du fait que je suis étrangère, que je ne comprends pas touts les mots ou que le deuxième degré est peut être trop difficile pour moi. Le temps que je commence la phrase et que j’arrive à la finir j’étais déjà partie pour un somme. Une phrase qui commence sur un page et qui finit au milieu de l’autre et qui, entre le début et la fin c’est tout une histoire, eh bien ce n’est pas tout à fait un style américain. Les américains ont des phrasés assez courts et efficaces. Or Djan, n’est pas efficace. Les descriptions sont d’un ennui… L’intrigue démarre très bien avec cette jeune fille qui meurt dans le lit de ce professeur…Mais après vous avez la moitié du roman a attendre pour que ça se passe quelque chose. Au milieu on ajoute un peu d’intrigue et la fin est vraiment minable.
Quant aux personnages…Marc est loin d’être Docteur House. On voit de petites ressemblances mais loin du sarcasme de ce médecin. Et cet enthousiasme pour le fait qu’on ne situe pas l’intrigue…parmi tous les livres qui viennent de sortir, s’est très à la mode de ne pas situer l’action. Pour ma part, l’intrigue est bien située en France. Car il y a qu’en France qu’on appelle un produit par sa marque : Doliprane par exemple.
Je n’ai vraiment pas comprit en quoi ce roman était intéressant.
Voir ces chroniqueurs à s’enthousiasmer devant l’auteur sans raison valable, m’avait déçu. La même chose s’est passée lors du passage de Arthur pour parler de son spectacle. Il y avait que Macha pour dire ce qu’elle en pense. Les autres, ils ont mangé dans la main d’Arthur. Qui d’ailleurs est un très bon acteur … il a réussi quand même à se plaindre parce que la presse le boude…
Donc si j’ai une recommandation à vous faire…Écoutez plutôt « Le masque et la Plume »sur France Inter que de regarder cette émission ou les chroniqueur ont tellement peur de leur image qu’ils arrivent pas à donner un information correcte.
Je retourne regarder à la télé l'horreur humaine dans toute sa splendeur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire