dimanche 9 janvier 2011

Somewhere


Je commence cette nouvelle année avec beaucoup de résolutions. Je ne sais pas si dans tous les pays du monde on parle de ce concept mais en tout cas en Roumanie comme en France nous débutons l’année par « les bonnes résolutions ». 
Qu’est ce qu’une résolution ?
Un désir d’améliorer sa qualité de vie personnelle ou professionnelle par certaines actions.
Le but n’étant pas forcément que ces souhaits se réalisent, il est très facile de se trouver un certain nombre de résolutions. Certains vont dire par exemple : j’arrête de fumer mais quelques semaines après ils oublient. D’autres vont dire : je vais dire « non » plus souvent à mon chef, chose qu’il vont faire une fois et compte tenu des conséquences qui en découlent (en particulier par le jugement négatif de leur comportement) ils arrêteront de suite en vue d’une promotion. Il y en a qui fixent la barre plus haut : cette année je vais faire un régime, et ils y arrivent. Malheureusement quelques temps après avoir perdu les kilos de trop on les reprend et ainsi de suite… Voyez, c’est facile de se trouver de bonnes résolutions !
 
Mes résolutions, pour ce début d’année : faire des films, écrire mes chroniques régulièrement, animer mes émissions radio ! Rendez vous l’année prochaine !

Sinon, une autre résolution : ne plus jamais aller voir un film de Sofia Coppola. On me l’a vivement déconseillé, mais je me suis obstinée au point que j’ai emmené mon homme et une copine le voir. Pour ceux qui ont raté les multiples films publicitaires et tout le tam tam qui a été fait pour la sortie de ce film sachez qu’il a gagné quand même Le Lion d'Or lors de la Mostra de Venise en 2010. La récompense a été attribuée par Tarantino lui-même, président du jury de ce festival. D’ailleurs les mauvaises langues se sont permises de dire que ce prix n’est autre qu’un cadeau d’un homme anciennement amoureux à son ex.  Vous avez compris que je parle de Somewhere, le dernier film de Sofia Coppola. La réalisatrice de Marie-Antoinette porte un regard inutile mais coûteux sur la vie monotone d’un acteur de cinéma au sommet de sa gloire, qui arrive à passer quelques jours inoubliables en présence de sa fille. Stephen Dorff a été choisi pour interpréter ce rôle, qui décrit en quelque sorte celui du père de Sofia, le célèbre Francis Ford.
Dès le premier plan vous êtes dans le contexte du film : ennuyeux, long et surtout inutile. Autant dire qu’il n’y a pas grand-chose à raconter, à part peut-être vous dire que la petite Elle Fanning, qui n’est autre que la sœur de Dakota,  est absolument touchante. Mais même avec un talent pareil, Sofia n’arrive pas à nous impliquer dans le sujet. Nous sommes face à un personnage seul, abandonné mais célèbre, qui n’a qu’une seule envie, celle de baiser tout ce qui bouge. Les plans sont longs, sans raison d’être, les dialogues sont absents et heureusement car quand il y en a, ce n’est pour rien dire. Pourtant, quelques scènes sont comme des pépites mais Sofia n’arrive pas à leur accorder de la valeur.
Je pense tout comme mon amie qui m’a dit à la sortie du film «  Le même film sur un dépressif qui arrive à passer quelques jours de bonheur aurait eu un intérêt cinématographique».
De mon point de vue : Vous prenez Lost in Translation et vous remplacez le lieu et le métier du personnage et vous avez exactement Somewhere. Le problème est que Lost in Translation avait un intérêt cinématographique et même culturel par le décalage culturel qui était décrit.
Sur ce, je me pose encore une fois la question : comment aider les nouveaux cinéastes qui ont besoin de financement pour réaliser des films de qualité au lieu de payer des films aussi inutiles que celui-ci ?
Si vous avez la réponse, merci de me la donner, ça m’intéresse

1 commentaire:

  1. le seul vrai bon film de Coppola fille est VIRGIN SUICIDE car elle n'a pas écrit le scénario et elle devrait remercier son directeur photo car c'est lui fait tout le boulot du réalisateur ici

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