lundi 12 juillet 2010

Petits meurtres à l'anglaise


J’adore les smoothies. C’est très à la mode d’en siroter. Peu importe le parfum, nous l’apprécions pour sa fraîcheur. Nous avons acheté un Blender Philips pour pouvoir profiter à toute heure de ce délicieux mélange de fruits, glace, lait ou yoghourt. Malheureusement je ne peux pas mettre plus de 5 glaçons sinon mon blender crame, mais je suis assez contente de la fraîcheur de mes smoothies. Toute heureuse que j’étais de pouvoir passer un week-end seule (car mon copain travaillait), je me suis permis quelques plaisirs gourmands en dehors de la maison. Après la séance de ciné je suis allée chez Hippopotamus. Je me suis mise en terrasse avec un bon bouquin et j’ai voulu siroter leur smoothie. En apparence c’en était bien un, mais une fois porté aux lèvres, le goût ne vous ment pas. J’ai eu le droit à de l’eau avec des glaçons et du sirop, extrêmement sucré .Il n’y avait ni lait ni yoghourt. De l’eau. De l’eau et plusieurs glaçons pour augmenter le volume de la chose. Comme quoi, ce n’est pas parce que vous commandez un smoothie que vous allez en avoir un.
Et comme je ne pouvais pas faire comme dans « Petits meurtres à l’anglaise »  j’ai payé ma note et je suis rentrée à la maison pour me faire un vrai smoothie. Etalée sur ma chilienne, un bon bouquin à la main et un véritable verre de smoothie
Même si je ne vous recommande pas de prendre cette boisson chez Hippopotamus, je vous recommande fortement de voir « Wild Target » réalisé par Jonathan Lynn. Le réalisateur de « Mon voisin le tueur » revient avec une comédie so british, un remake du film de Pierre Salvadori.
Victor, un assassin solitaire, vit pour continuer la tradition familiale et donner ainsi satisfaction à sa mère Louisa. Ce tueur professionnel quinquagénaire va voir sa vie bouleversée par une femme qu'il est censé tuer : Rose. Il épargne sa vie et obtient inopinément un jeune apprenti dans le processus, Tony.

A l’affiche un casting très original : Bill Nighy qu’on avait déjà pu remarquer dans « Good Morning England » , Emily Blunt qui nous charme par sa beauté et Ruper Grint très bien connu pour son rôle dans « Harry Potter ».
Si Ruper Grint a du mal à nous faire oublier son rôle de Ron, Bill Nighy est une véritable révélation. Son challenge est de jouer un personnage si coincé  et si vieux jeux tout en lui apportant une touche d’humour. Par sa mimique très précise et sa tenue il arrive à nous faire rire dans toutes les situations.
Emily Blunt est très touchante par sa façon « femme caméléon kleptomane», délicieuse et craquante.  Ce personnage lui colle à la peau. Pourtant le couple Blunt-Nighy n’était pas très évident au premier regard du à la différence d’âge et d’école. Mais les comédiens arrivent à le rendre crédible et même souhaitable.
Le scénario est très simple mais l’histoire est très bien soutenue par le jeu d’acteur. Des séquences courtes accumulant les gags et les quiproquos, jeux de mots et gaffes sont au rendez-vous tout au long du film.
L’humour est bien présent dès la première scène. Remarquez la finesse d’esprit de dialogues et le décalage crée par les situations.
La mise en scène est très bien construite. Les costumes de Blunt nous font rêver. Toute en couleurs, elle n’arrête pas de nous éblouir avec ses tenues. Prenez comme exemple la scène de la poursuite dans le marché : ce personnage n’arrête pas de changer de costume dans un long travelling.
Le dosage du rythme entre l’humour, l’action et les rebondissements est très réussi. A aucun moment on n’est dans le vulgaire, ce qui aurait très bien pu arriver. On ne s’ennuie pas pendant l’heure et demie que dure le film.
Une scène qui m’a marquée : celle du lendemain de l’anniversaire. Après une nuit d’amour, Rose découvre la véritable identité de son partenaire. Admirez les jeux de mots et « la couleur »  apportée par Victor.
 Par contre je vous recommande fortement d’aller le voir en VO pour bénéficier pleinement du charme british.

Au lieu de prendre un smoothie pour vous rafraîchir, venez dans les salles de ciné pour voir ce film.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire