vendredi 26 mars 2010

Les Miséreuses ou un fou rire garanti


Les Miséreuses est résultat d’une collaboration heureuse de 2 compagnies « Les Versatiles » et « Les Caramels Fous » qui donne, pour le plaisir de nos yeux, une heure et demie de fous rires.
Ce nouveau delirium musical met en scène un célèbre roman que tout francophone à du lire au moins dans sa jeunesse pour passer le bac : Les Misérables. Le concentré de 4 tomes  se retrouve sur la scène du Théâtre Clavel sous une forme ludique et bien plaisante. Car les Miséreuses et l’histoire de ces personnages aux destins tragiques qui commencent méchamment à les indisposer.  On se retrouve face à un  Jean Valjean du 19ème (arrondissement ou siècle) fatigué par la monotonie de sa vie hétérosexuelle. Une Cosette bien trop poilue pour son temps qui nous (en) chante par son physique fort désagréable. Pour pas parler de la chère Fantine qui « meure mal » sur scène. Alors que d’autres personnages secondaires réclament un rôle plus primordial, d’autres rêvent de l’an 2000. Et dans cet amalgame, Victor Hugo lui même marqué par un accent de Belgique est complètement perdu.
Imaginez sur scène 4 acteurs qui arrivent à jouer plus de 10 personnages avec une énergie incroyable, dont je suis jalouse. Si sur scène c’est la misère, dans le public c’est la mort subite par le rire. Figurez vous que ce classique est revu en chansons bien connues qui ont été elle mêmes revisités. Ils arrivent même à nous faire un faux Moonwalk de quoi enflammer l’audience. Michael en lui-même  aurait été mort de rire de voir son gant si habilement utilisé sur scène.
La mise en scène est très astucieuse malgré l’absence de décors. Mais les costumes jouent ici le rôle primordial. Même la voix off est trouve sa place bien méritée et nous fait patienter si bien entre les nombreuses pages de musique. Si c’était à choisir un personnage que j’ai plus aimé je dirai que celui de Fantine qui deviendra plus tard celui de Cosette. Car sa mort m’a tellement marquée que j’en rigole encore. J’ai adoré l’acteur surtout, Monsieur J-Marc Daniel qui nous enchante ici avec  sa prestation fort féminine. Mais Luc Carpentier n’est pas loin de nous rendre jaloux de ses atouts de séduction car il arrive aussi bien à jouer les rôles féminins que masculins. Pour pas vous cacher que tous les acteurs sont formidables et qu'ils arrivent bien nous faire oublier l'acteur derrière le personnage.  Une scène qui m'a beaucoup marquée par son humour et son réalisme à la fois: le tableau de la Révolution. Au milieu de ce triangle bien connu, un sein masculin si proche de l'original... Et si vous applaudissez assez longtemps et assez fort la performance de ces 4 fous de scène, vous allez avoir la surprise d’un bonus bien sympathique tout en musique.

Un seul bémol, celui du public qui n’est pas toujours présent faute de manque de moyens de cette compagnie. Dommage que les petites compagnies ne puissent pas communiquer plus auprès du public pour faire connaître leur travail.
Alors, n’hésitez pas d’y aller. Installez vous confortablement dans la chaise et profitez de ce bon moment pour oublier vote quotidien. Et si ce travail vous a pu, parlez en autour pour les aider à continuer.
Peut être en parler aux professeurs de français qui ont du mal à faire lire Hugo à leurs étudiants. Cette manière ludique de voir les choses aidera les jeunes apprentis à retenir quelques moments important de l'œuvre?!

jeudi 18 mars 2010

Incidences de Philippe Djan chez Gallimard

Le jour de la tempête, j’étais au lit devant ma télé afin d’oublier le bruit infernal du vent contre mes vitres. Je regardais « Ça balance à Paris » sur Paris Première pas pour l’émission mais pour m’inspirer des idées de chroniqueurs. Pour ceux qui ne connaissent pas le concept, les chroniqueurs font la critique de dernières sorties culturelles et de temps en temps les auteurs, metteurs en scène ou comédiens sont invités pour défendre leur projet. Ce dimanche en question, ils parlaient du dernier roman de Philippe Djan « Incidences » sorti chez Gallimard.
J’ai acheté le roman après avoir vue l’émission, car les opinions étaient tellement contradictoires car je voulais avoir ma propre opinion.
Marc, la cinquantaine est professeur en fac et anime un atelier d'écriture. Il vit encore avec sa sœur et il doit subir les visites constantes de son responsable Richard, le jeune directeur de Département qui lui a pris sa place et peu être le cœur de sa sœur. Une de raisons qui le tiens encore lié à cette vie est la facilité pour mettre dans son lit des filles. L'une d'entre elles va mourir...
La critique démarre fort car une de chroniqueuses, Macha, soutient que pour elle, ce roman, se lit en une soirée et on risque fortement s’endormir avec. Elle s’enflamme dans sa critique jusqu’au moment ou le vrai Philippe Djan arrive sur le plateau. Et la, tout d’un coup, son visage change de couleur. Jusque la, rien de plus normal. Ce n’est pas facile de dire en face à quelqu’un que son travail ne l’intéresse pas. La suite fut encore plus intéressante. Macha se retrouvant seule devant cet auteur fort agréable, alors que tous les autres chroniqueurs se sont lancés dans des éloges du style :
J’adore votre style, il est tellement américain. Comment faites-vous ? C’est extraordinaire le fait qu’on n’arrive pas à situer l’histoire. C’est votre meilleur roman. J’adore ce personnage qui ressemble à Docteur House. Tellement d’humour.
Alors que Macha reste sur ses positions en lui disant qu’il y a de ses phrases, même au deuxième degré c’est un peu improbable de les avoir dans un bouquin qui se doit intéressant.
Alors je l’ai acheté. Il ma fallu deux semaines pour le lire. Pas par manque de temps…mais pas manque d’intérêt. Peut être du fait que je suis étrangère, que je ne comprends pas touts les mots ou que le deuxième degré est peut être trop difficile pour moi. Le temps que je commence la phrase et que j’arrive à la finir j’étais déjà partie pour un somme. Une phrase qui commence sur un page et qui finit au milieu de l’autre et qui, entre le début et la fin c’est tout une histoire, eh bien ce n’est pas tout à fait un style américain. Les américains ont des phrasés assez courts et efficaces. Or Djan, n’est pas efficace. Les descriptions sont d’un ennui… L’intrigue démarre très bien avec cette jeune fille qui meurt dans le lit de ce professeur…Mais après vous avez la moitié du roman a attendre pour que ça se passe quelque chose. Au milieu on ajoute un peu d’intrigue et la fin est vraiment minable.
Quant aux personnages…Marc est loin d’être Docteur House. On voit de petites ressemblances mais loin du sarcasme de ce médecin. Et cet enthousiasme pour le fait qu’on ne situe pas l’intrigue…parmi tous les livres qui viennent de sortir, s’est très à la mode de ne pas situer l’action. Pour ma part, l’intrigue est bien située en France. Car il y a qu’en France qu’on appelle un produit par sa marque : Doliprane par exemple.
Je n’ai vraiment pas comprit en quoi ce roman était intéressant.
Voir ces chroniqueurs à s’enthousiasmer devant l’auteur sans raison valable, m’avait déçu. La même chose s’est passée lors du passage de Arthur pour parler de son spectacle. Il y avait que Macha pour dire ce qu’elle en pense. Les autres, ils ont mangé dans la main d’Arthur. Qui d’ailleurs est un très bon acteur … il a réussi quand même à se plaindre parce que la presse le boude…
Donc si j’ai une recommandation à vous faire…Écoutez plutôt « Le masque et la Plume »sur France Inter que de regarder cette émission ou les chroniqueur ont tellement peur de leur image qu’ils arrivent pas à donner un information correcte.
Je retourne regarder à la télé l'horreur humaine dans toute sa splendeur.

dimanche 14 mars 2010

La Mégère à peu près apprivoisée sur Paris Première


Me voila dans la sale du Splendid entourée des énormes cameras pour les besoins de l’enregistrement de  «  La Mégère à peu près apprivoisée” pour Paris Première. Quand je pense au chemin que ce projet a fait…. D’abord je les ai croisé au Festival Avignon OFF 2008 ou ils sont passés quasi inaperçus. Ensuite au Théâtre du 20ème ou j’ai fait ma première chronique pour eux, dans une salle au complet. Ensuite au Splendid avec Arthur Jugnot comme producteur. Un long chemin, pas si simple, mais quand un travail aussi professionnel vient d’une troupe en voie de professionnalisation, moi je dis « j’adore » et « respect » !
Pour ceux qui n’ont pas eu encore le temps de les voir, que vous dire ? Que s’est une adaptation du grand William Shakespeare en chansons danse et claquettes. Qu’il y a eu une re-écriture des dialogues, paroles de chansons et une mise en scène très dépouillée par Alexis MICHALIK. Cet metteur en scène qui interprète également Petruccio accompagné bien sur de son slip Superman. Dieu sait que s’est pas facile pour un acteur de se déshabiller sur scène, mais alors lui, il n’a pas par du ridicule en plus il doit jouer son texte en même temps. Ce macho abominable, mais très beau gosse, vient demander la main de Katarina interprétée par Fanny Aubin. Le père (Olivier Dote Doevi) avait promis de donner la main de la belle Bianca que si Katarina se mariait avant. Alors nombreux sont les prétendants pour Bianca alors que pour la furie Katarina seul un homme se présente. Et quand la Katarina est habillée en jeans et tee-shirt, en train de taper sur tout ce qui bouge ça promet une belle histoire…Sa soeur interprétée par Leilani Lemmet ,plus réservée, avec un rôle beaucoup plus posée et une voix extrêmement aigue nous charme par sa simplicité.
Un personnage que j’ai adoré car il joue il chante et il nous fait rire est celui interprété par cet artiste moins connu que les autres qui est Louis Caratini.
S’il y a une chose qu’on retient de ce spectacle s’est bien l’énergie qu’ils mettent à nous faire vivre cette histoire. Ma recommandation pour le public timide : ne pas s’asseoir devant la scène ni sur les côtés car vous risquez de vous faire embarquer par les acteurs pour aller sur scène. La volonté étant de faire participer le public et de le prendre comme témoin. Ce que je trouve admirable est qu’ils arrivent en 1H30 a faire au moins 3 fois la pub pour faire acheter leur CD et faire venir du monde.
Je n’ai pas encore la date à laquelle ils vont passer sur Paris Première mais je suis sure que les medias vont en parler.
J’espère bien les revoir dans leur nouveau projet qui va être présentée au Théâtre 13 à la rentrée prochaine toujours dans la même dynamique dans une pièce qui va se nommer Un chapeau de paille d’Italie .
Mes félicitations encore une fois pour cette belle réussite des Los Figaros…

Dans la même salle : Jérôme Commandeur  lire ma critique!

vendredi 12 mars 2010

SHUTTER ISLAND ou je cherche un agent?!

Qui ne rêve pas d’avoir l’agent de Leonardo di Caprio ? Dans les films souvent on voit de personnages qui deviennent du jour au lendemain de figures publiques grâce à leurs agents qui les on repérés pas hasard dans un lieu publique… En réalité, l’histoire est tout autre. Laissez moi vous raconter comment ca marche (ou marche pas pour moi) . Je suis à la recherche d’un agent artistique. Comme tout artiste appliqué, j’ai pris la liste qui est sur internet et je leur ai écrit. Sur toute la liste seulement 2 personnes ont eu l’amabilité de me répondre…soit : « je suis débordée je n’ai pas le temps » ou bien « mon agence est complète, désolée ». Je sui sure que si Leorando décidait de leur envoyer un mail, il ne serait ni trop occupées ni trop complets. Mais la bonne nouvelle est que quelqu’un est à l’autre bout du fil et qu’au moins on vous donne de nouvelles. Seulement 2 réponses négatives sur plus de 50 mails envoyés mais je me considère contente. Comme quoi la réalité est toute autre…
Du coup, toujours pas d’agent mais je garde espoir qu’un jour quelqu’un va me remarquer grâce à mes talents cachés sur la place publique…

Mais parlons de Scorsese, de son acteur fétiche Leonardo di Caprio et de leur dernier projet « Shutter Island ». J’ai fait une enquête autour de moi pour connaitre l’avis de mes amis sur ce film. Je peux vous dire qu’il y a de quoi faire un divorce tellement sont contraires!!
Le démarrage du film est extraordinaire. Les images sur le bateau et l’entrée dan l’asile sont sublimes. Surtout le travail uniquement basé sur le son lors de l’arrivée de Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sur l’Ile de Shutter Island pour enquêter sur la disparition de Rachel Solando. Cette patiente de l’hôpital psychiatrique, qui a réussi à s’évader de sa cellule sans que personne ne la remarque. Si jusqu’au démarrage de l’enquête on est tous d’accord que le film est sublime, la suite n’est pas tout à fait du même ordre. Certains on trouvé l’enquête ennuyeuse, longue et sans intérêt d’autres ont trouvé ca génial. A savoir que ce passage est extrêmement important pour la suite de l’histoire…Moi j’ai trouvé Leonardo un peu mauvais sur cette partie car il jouait celui qui joue alors qu’en fait il est génial. Ce n’est qu’à la fin qu’on comprend ce qu’il se passe réellement dans l’histoire. Une fois l’enjeu dévoilé je me suis dit… « il est vraiment génial ce Leonardo …j’ai été bluffée ». Et s’est justement cette fin qui change toute la donne. Pour ma part, si j’ai du mal à sortir d’un film et que j’y réfléchie encore à l’histoire une fois arrivée chez moi, c’est que le film était bon. Et c’est un bon film à voir absolument.
Une image qui m’a gênée et en même temps qui m’a énormément marquée : la scène dans l’appartement qui brule. La clé de l’histoire est donnée dans cette scène et d’ailleurs très bien mise en image via de symboles.
Un petit bémol pour Michelle Williams qui joue ici le rôle de la femme de Teddy Daniels, qui n’arrive pas à être convaincante. Son rôle dans Dawson qui lui a valu sa reconnaissance en tant qu’actrice la dessert énormément car je la vois toujours dans le même rôle. Le reste des acteurs sont formidables. J’ai beaucoup aimé Patricia Clarkson que j’avais déjà remarquée dans « Whatever Works » de Woody Allen.
Quant à l’image et l’utilisation des effets spéciaux, je ne peux que dire du bien. Et le son…eh oui…le travail sur le son est très intelligent.

Allez voir ce film et surtout ne faites pas un divorce si votre partenaire n'aime pas….

lundi 8 mars 2010

NINE

Le semi marathon. Vincennes inondé de coureurs. Bouchons. Mais rien au monde ne peut me détruire ce week end. Même pas mon mal de gorge que je traîne depuis une semaine.
Après avoir vue « Fantastic MR FOX »et « Shutter Island », j’ai réussi à négocier d’aller voir ensemble un film pour les filles. Arrivées dans la salle, j’ai pu remarquer le public féminin assez nombreux venu pour se faire plaisir devant de belles robes et de beaux paysages. Il y avait seulement 3 garçons dans la salle (le mien y compris)
Car NINE est un film pour le public de sexe faible malgré touts les efforts qu’on a fait pour promouvoir son image à travers des affiches très aguichants. Les Monsieurs manquent terriblement à l’appel et ce n’est pas à cause du foot.
Inspiré par « 8 et demi » de Fellini ce film raconte l’histoire d’un réalisateur qui ne trouve aucune idée pour son dernier film. Plongé plutôt dans ses problèmes de cœur : épouse (Marion Cotillard), amante (Penelope Cruz), actrice favorite de ses films (Nicole Kidman) , sa mère … le personnage interprété par Daniel Day Lewis à du mal à ressembler ses idées pour créer son film. Jusque la, j’étais séduite. Surtout qu’il y a que des acteurs que j’aime. Le problème est intervenu lors du passage à l’image. 
Par sa comédie musicale, Rob Marshall est dépassé par la fiction. Car il n’est pas du tout inspiré lors du passage sur la pellicule.
Tout d’abord, malgré l’interprétation extraordinaire des acteurs et actrices, le film est plat, vide, de la poudre dans les yeux... Un grand désert qu’il faut traverser pendant presque 2 heures. La musique ne nous fait pas du tout rêver. Au contraire. Prenez comme exemple la première intervention musicale de Marion Cotillard. Sa chanson parle de son mari qui est réalisateur et qui passe tout son temps avec sa création. Les paroles sont tellement vides qu’on a de la peine pour cette actrice formidable quand elle chante. Même moi, après une soirée arrosée je pourrais écrire de paroles plus intéressantes. Comment nous faire rêver sur un sujet pareil ? Heureusement qu’elle a une deuxième intervention vers la fin qui nous fait un peu plus plaisir. La même chose reste valable pour les autres actrices. Celle qui est un peu plus servie de point de vue cinématographique est Penelope Cruz. Nominée d’ailleurs pour ce rôle (je me demande encore une fois pourquoi) elle sait bien mettre à son avantage ses atouts physiques. Mais encore une fois, depuis quelque temps elle joue toujours le même rôle, celui de séductrice. Pourquoi la nominer pour ce rôle précisément alors que s’est le même que dans d’autres films ?
Nicole Kidman. Pour les fans, vous allez être déçus. Elle fait à peine 2 scènes et son intervention n’est tellement pas intéressante qu’on l’oublie aussi facilement. On attendais d’elle plus, et finalement s’est moins.
Il y a quand même deux actrices qui m’ont marqué autant par leur prestation que par leur physique : Kate Hudson et Stacy Ferguson…. A surveiller ces actrices…
Par contre Danile Day LEwis...juste très bien. C'est fou comme cet acteur peut facilement changer physiquement.
Si côté chanson la seule intervention qui pourrait rester dans la tête des gens est « Be italian », côté chorégraphie l’intervention de Stacy Ferguson est la scène qui reste la plus mémorable . C’ était comme si on était en première loge dans un spectacle de danse.
Pour la lumière et le cadre, on a vu mieux et surtout rien ne m’a marqué. J’avais envie de crier dans la salle  : autant de matériel et de préparation pour ça ??
J’étais déçue. Autant de talent et de moyens mis à la disposition et pourquoi?
Comme mon copain disait : au moins on as vu de belles fesses et de jolis visages. Mais ça ne suffit pas pour faire un film.
Alors ne perdez pas votre temps, allez voir de films plus intéressants. Surtout qu’en ce moment il y en as plein qui sont sortis et qui valent bien plus d’intérêt que celui la.

jeudi 4 mars 2010

A SINGLE MAN ou Les rideaux svp!


Vis-à-vis à mon salon! Mes voisins ne sont pas très loin. Du coup les rideaux s’imposent ! Le souci : avoir les rideaux adaptés à la taille de votre fenêtre ! Or quand on déménage, les dimensions de vos rideaux risquent de ne pas être les mêmes que celles de vos nouvelles fenêtres.
Lors de la dernière vue de ma mère à Paris, elle a rempli ses bagages de grosses marmites pour faire à manger et de matériaux susceptibles de devenir des rideaux. Si les marmites n’ont jamais été utilisés, les rideaux on été bien mesurés et adaptés à mon ancien logement. Après des multiples signes des mains et un roumain-français –anglais incompréhensible pour un terrien, ma mère a fait valider la couleur de mes rideaux par mon copain. Dieu sait comment il se sont comprit vue qu’elle aime parler et lui, il ne parle presque jamais…Résultat des comptes : mon ancien appartement avait de super beaux rideaux.
L’idée donc était de reprendre les mêmes (vue qu’ils ont déjà été validés) et les mettre dans notre salon actuel. Manque de pot, techniquement parlant ce n’était pas possible.
Et voila qu’un jour mon copain innove : et si on mettait les rideaux qu’on as hérité avec notre appartement ? Une sorte de matériau gris sale qui ressemble plus à un sac à patates qu’autre chose. Crise cardiaque instantanée ! Le ton de la voix qui monte…une envie de jeter la vaisselle par terre... Et…j’arrive à le raisonner. 3 semaines après l’incident, je rentre chez nous et la…les rideaux de ma mère m’attendait dans le salon. Techniquement parlant, il avait réussi à résoudre le problème. Comme quoi, quand on met du sien, tout est possible. Finalement, s’est pas mal la vie à deux !

Maintenant que j’ai de rideaux dans le salon, je peux aller regarder un bon film au ciné. J’avais entendu à la télé que A SINGLE MAN était pas mal, alors je me suis dépêchée d’y aller. L’affiche était belle. Et pour une fois que Colin Firth ne joue pas un rôle de jeune premier en quête d’amour dans un film à l’eau de rose, fallait le voir ! Et je n’ai pas été déçue. Car Tom Ford a enfin pu donner la chance à cet acteur formidable de composer un personnage intéressant. Fini avec Mark Darcy, le père inconnu dans Mama Mia ou bien le mari pragmatique dans Un mariage de rêve. Enfin le voila dans un rôle de composition intéressant qui challenge son talent. Et il joue admirablement cette histoire d’homme solitaire qui a perdu l’amour de sa vie et qui doit tout recommencer. Recommencer chaque jour avec le souvenir et l’absence de l’autre. Mettre son masque, celui d’un professeur parfait dans son rôle d’enseignant, et continuer cette vie fade malgré la douleur quotidienne. Si son personnage et son histoire semblent bien inspirés de Mort à Venise, celui de Julianne Moore n’est malheureusement pas très inspiré. Cette femme fade, vide de tout énergie, qui passe sa journée à rien faire,  plantée au milieu des années 60, ne nous donne pas envie de l’aimer. D’ailleurs je me suis demandée pourquoi elle est sur l’affiche. Car cette histoire parle que d’homosexualité et de deuil. J’aurais préférée à la place ce jeune acteur beau comme un Dieu, Nicholas Hoult.
Ce que j’ai plus aimé ? La mise en scène qui traite d’une manière très intéressante la solitude et en même temps l’absence de l’être aimé. Cette espèce de vide permanent qu’on ressente tout au long du film. Les flashback importants dans la narration restent sont utilisés d’une manière très simple ce qui fait qu’on s’en lasse pas. Un petit bémol : un peu trop explicatif à mon goût la baignade et sa sensation de se noyer. D’ailleurs un peu trop de nue d’homme à mon goût, même si voir les fesses de différents acteurs reste toujours un plaisir aux yeux de femmes.
Sinon, un bon moment à passer avec Georges Falconer et son histoire…
Pas la peine de vous dire que dans la salle il y avait une très grande majorité masculine ???en couple ?