dimanche 24 janvier 2010

GAINSBOURG au complet



Pluie. Froid. Week-end de larve devant Jessica Fletcher. Mon copain me déteste. Il prépare le déménagement, moi je reste sous la couette.
On avait essayé vendredi d’aller voir Gainsbourg vie héroïque. Complet. Samedi soir pour être surs d’avoir une place, on est allées chercher nos places bien à l’avance, avant d’aller se mêler à la foule pour voir les soldes.
C’est fou comme les gens aiment aller au cinéma. Malgré le prix qui reste assez exorbitant, les Parisiens investissent dans le cinéma.
Pour cette fois, ils ont eu vraiment raison car le film de Joann Sfar est un vrai bonheur. J’avais peur de voir encore une fois un film autobiographique ou l’acteur principal est tellement transformé qu’on ne voit plus que le personnage…Cette fois, l’acteur dépasse le personnage car physiquement, Eric Elmosnino est Gainsbourg sans aucun ajout ou transformation. J’avais peur de voir un film musical mais j’ai vu une belle histoire en images soutenue par des magnifiques apparitions des personnages aussitôt réels  aussitôt imaginaires. Joann Sfar arrive a transformer l’histoire en un sorte de théâtre grandeur cinéma. Prenez comme exemple le Gainsbarre, ce démon de minuit qui guide l’artiste à travers son œuvre. Cette apparition qui ressemble tant à une bande dessinée tant à un personnage SF résume très bien l’état de ce personnage. Que vous dire de plus de Eric et Gainsbourg ? Que le personnage est très bien construit et qu’on voit apparaître pour de bon le maître Gainsbourg. Au départ Lucien, après Serge pour qu’en dernier, Eric nous transporte dans l’univers de Gainsbourg. Et ce n’est pas parce qu’on voir en premier plan Gainsbourg que les autres n’existent pas. Au contraire. Tous les autres personnages sont magnifiques. Lucy Gordon dans Jane Birkin est époustouflante. Dommage qu’elle n’est plus parmi nous pour écouter les critiques. D’ailleurs le film lui est dédié. Laetitia Casta nous coupe le souffle quand elle joue Brigitte Bardot. A regarder et déguster la scène de la danse auprès du piano. Je pense que touts les Monsieurs de la salle se rappellent cette petite  intervention. J’ai été fière de voir aussi un acteur roumain à affiche, en plus, un que j’ai connu pendant ma jeunesse et que j’aime beaucoup : Razvan Vasilescu. Il joue ici le père, un pianiste qui a toujours voulu le mieux pour son fils. Et il est très convaincant dans son rôle et très touchant dans sa complicité avec Lucien.
La mise en scène est très soignée. Elle me rappelle plutôt une scène de théâtre qu’un film. Même la direction d’acteurs est dirigée plus vers une version grande scène que cinématographique. Et c’est peut être ça qui nous plait ?!Je suis devenue fan de la scène du taxi. Je trouve tellement bien la façon dont il place son personnage à ce moment précis, de début de carrière. Cette nuit qui va changer le cours de sa vie.
Mais je m’arrête la, car je n’ai pas grand chose à dire. Ah si oui, un petit point négatif : cette manie de toujours nous montrer la genèse d’une chanson connue, c’est un peu trop répétitif à travers les films autobiographiques. J’aurais aimé ne pas le voir mais je pense que c’est un passage obligé !
Chers amis, allez voir ce film ! Ca vaut la peine ! Bonne soirée !!

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