Ce n’était pas forcément le film en lui-même qui m’a fait pousser la porte de la salle, mais plutôt la présence à l’écran du Mark Zukerberg de David Fincher, Jesse Eisenberg. Oublié le petit génie de l’informatique, au manque crucial de sociabilité, voici venu le futur rabbin à l’ambition aussi un peu mal placée.
Réalisé par Kevin Asch, Jewish Connection est inspiré de faits réels, et montre le parcours de ce jeune juif qui va être impliqué dans un trafic d’ecstasy entre Amsterdam et New-York.

Ce cas classique de scénario où la psychologie du personnage principal se trouve dédoublée entre deux autres personnages (bien souvent l’anti-héros et l’acolyte du héros) n’est pas ici aussi simple.
Un des partis pris de mise en scène est « Les rites de la religion juive » sont filmées de manière très proche du corps des acteurs. A prendre ou à laisser…
L’intérêt principal de Jewish Connection résiderait donc dans le développement psychologique du personnage principal, mais malheureusement même la prestation de Jesse Eisenberg ne renforce pas la fadeur de celui-ci. Il faut bien avouer que les remords du personnage et les tiraillements entre argent facile et respect de la religion ne tienne pas vraiment en haleine.
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