jeudi 31 décembre 2009
Pas si simple ou Bonne Année 2010
mercredi 30 décembre 2009
L'Echappée belle de Gavalda
dimanche 20 décembre 2009
Les Visages de Kellerman ou Début de la Révolution Roumaine
mardi 15 décembre 2009
La route ou To be or not to be "intermittent"
dimanche 6 décembre 2009
VINCERE ou quelle vie pour une femme
mardi 1 décembre 2009
HORS DU TEMPS ou comment ne pas se faire avoir
dimanche 29 novembre 2009
2012 et muffin pomme cannelle
dimanche 22 novembre 2009
LES VIES PRIVEES DE PIPPA LEE et ma recherche d'appartement

samedi 21 novembre 2009
Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates
dimanche 15 novembre 2009
LE CONCERT de MIHAILEANU
mercredi 11 novembre 2009
L’Imaginarium du docteur Parnassus ou Angelina au Rivoli

dimanche 8 novembre 2009
AWAY WE GO

samedi 7 novembre 2009
DOIT et AVOIR au Théâtre de Nord Ouest
vendredi 6 novembre 2009
THIS IS IT à l’Opéra

jeudi 29 octobre 2009
Le Ruban Blanc au Balzac

Après une longue queue pendant laquelle un jeune homme n’arrêtait pas de nous assurer du fait qu’il y aura assez de place pour tout le monde, je fus connaissance de mon fauteuil rouge qui sera mon hôte pendant 2H30 de film. Mais avant même que la séance commence, le directeur de ce lieu nous fait son accueil.
Il est rare, même unique si on prend pas en compte la Cinémathèque, que quelqu’un vous accueille avec autant de chaleur et qui présente son lieu, son histoire et sa programmation. Car malgré la situation financière difficile de ces cinémas indépendants, « Le Balzac » ne connaît pas la crise d’idées uniques pour attirer ses spectateurs. : il mélange art culinaire , musique et lecture au cinéma. Des chefs connus viennent vous faire émoustiller vos papilles avant la séance, des étudiants au conservatoire animent les soirées culturelles proposés. C’est pour cette raison, que cette salle reste encore sur les Champs face aux yeux doux des grandes entreprises cinématographiques.
Il est facile de comprendre que la séance du « Ruban Blanc » démarra sans aucune autre publicité. Et quel bonheur car ce film est sûrement plus qu’une « Palme d’or » à Cannes mais un chef d’œuvre. Cette histoire de l’origine du mal d’un peuple mets en scène des enfants. Malgré le blanc surexposé de l’image, ce film est d’une noirceur extrême. Car il mélange tout ce qui est de plus violent chez l’être humain pour le rendre en images. L’histoire est celles d’une soit dite purification de l’âme d’un enfant via un ruban blanc, dans un village allemand d’avant guerre. Des événements inédits et marquants sont racontés par l’instituteur de cet endroit. Si l’histoire met en scène des adultes, se sont les enfants qui en souffrent et qui payent les frais de pêchés de leurs parents. Les personnages sont tous uniques avec des secrets plus ou moins dévoilés au cours de la narration.
Ce qu’il faut admirer : la mise en scène, le travail du cadre presque photographique, la direction d’acteurs, le travail du son et de l’absence de la musique. Car il n’y a pas de musique dans ce film à part cette joué par les personnages, ce qui peut rendre le film plus long qu’il en est.
Si le rôle des adultes est assumé par ces acteurs qui viennent principalement du théâtre, les enfants sont aussi bien dirigés malgré leur jeune age. Le seul personnage qui marque ce passage par sa presque normalité reste le narrateur qui n’est autre que l’instituteur de ce village.
Mon conseil : allez voir ce film, mais faites attentions au longueurs. Accrochez vous car c’est rare en ce moment de voir un film aussi accompli de point de vue artistique.
Si tous ce que je vous ai dit sur le Balzac de vous a pas séduit, laissez moi ajouter que la programmation de ce lieu est choisie en fonction de la qualité des films. Alors allez y !!! Un dimanche peut passer vite, alors pourquoi pas le passer en bonne compagnie ? De ma part, j’étais dégoûtée de voir qu’avec le passage à l’heure d’hiver, la nuit tombe plus tôt, et qu’un ciel ensoleille ne dure pas trop longtemps en hiver.
mercredi 28 octobre 2009
La Mégère à peu près apprivoisée et une visite d’à peu près appartement

Samedi typiquement Parisien : il pleut. Compte déménager. Je me maquille rapidement car je dois aller visiter un appartement. Je cours sous la pluie dans les rues étroites de Vincennes. Beaucoup de monde qui me frôle avec leur parapluies. Énervant ! Plus je m’avance, plus le temps rétrécit. Car après 20 minutes de marche j’ai 5 minutes de retard. Je viens juste de me perdre. Un cycliste me montre la route. Ce n’est pas mieux que ma visite de la semaine dernière. Laser défait, faut s’arrêter. Samedi dernier j’ai fait la queue pour pouvoir bénéficier de la visite guidée d’un appartement. Faut mettre un pied devant l’autre. Je recommence à marcher . J’avais au moins 15 couples avant l’arrivée devant la porte. Je dois ouvrir mon abominable parapluie. Au moins une heure d’attente avant voir les 60m2, sans cave,sans parking et sans terrasse. Feu rouge. 10 minutes de retard. J’ai du visiter en même temps qu’un autre couple d’hommes. La propriétaire était très concernée par le problème du pacse et des homosexuels. Elle n’était pas gênée par ma présence pour poser ouvertement toutes les questions qu’on oserait même pas a en parler en privé. La pluie continue dangereusement. Je cours sans espoir. Pour votre information pour louer un appart à Paris il y a deux solutions. 1. Vous passez directement par le propriétaire et dans ce cas vous faites la queue pour visiter en même temps que les autres mais si vous parvenez à faire accepter votre dossier, vous payez uniquement le loyer. Toujours par arrivée. La pluie tombe comme une machine a écrire défectueuse. 2. Vous passez par une agence et dans ce cas vous faites la queue pour visiter en même temps que les autres mais si vous parvenez à faire accepter votre dossier, vous payez en plus du le loyer les frais d’agence. Une voiture vient de m’éclabousser. Mon waterproof dernière génération a coulé. J’ai 30 min de retard. STOP ! J’ai décidé d’aller au théâtre !
Et j’ai bien eu raison, de toute façon cet appart était trop loin et de toute faon je suis jamais arrivée à le visiter. Par contre ma soirée fut beaucoup plus agréable. Cette pièce chantée est un remède contre la vieillesse. Admirez l’énergie de ces hommes et femmes en scène, cette à peu près perfection de la diction, de direction d’acteurs et de scénographie. Ils chantent, ils jouent au piano et ils dansent en même temps.
Mon préféré reste quand même Petruccio, qui arrive à sortir du lot par son slip Superman et sa voix si admirablement posée. Dieu sait que s’est pas facile pour un acteur de se déshabiller sur scène, mais alors lui, il n’a pas par du ridicule en plus il doit jouer son texte en même temps. Mes félicitations au metteur en scène même si la scénographie du plateau reste pauvre et moins imaginative que le jeu d’acteurs.
Et après ces claquettes qui arrivent de nulle part et qui sont incroyables. Car on les attends pas. Ma recommandation pour le public timide : ne pas s’asseoir devant la scène ni sur les côtés car vous risquez de vous faire embarquer par les acteurs pour aller sur scène. La volonté étant de faire participer le public et de le prendre comme témoin. Ce que je trouve admirable est qu’ils arrivent en 1H30 a faire au moins 3 fois la pub pour faire acheter leur CD et faire venir du monde. La salle était plaine.
En conclusion, allez y sans crainte ça se passe au Vingtième Théâtre jusqu’en Janvier. Réservez vos places sur internent car vous risquez un certain temps d’attente pour acheter votre place.
Ca vaut le coup après une journée de chien de remettre la pendule à l’heure du rire et de l’espoir dans ce monde cruel.