Petite robe, collants, bijoux et me voici sur un Velib’ pour me rendre à l’Opéra Bastille. Le plaisir était plutôt pour les passants que pour moi qui flippai sur les deux roues. Arrivée à l’avance, pomponnée, les cheveux dans le vent, je me rends dans l’énorme salle pour écouter la musique de Prokofiev et surtout regarder les danseurs.
Ce fut un réel plaisir de voir en cet après-midi de dimanche Roméo et Juliette d’après l’œuvre de WILLIAM SHAKESPEARE. Rudolf Noureev signe la chorégraphie et la mise en scène, Ezio Frigerio, les décors et les costumes alors que Vinicio Cheli signe les lumières. Pour couronner toute cette pléiade d’artistes il faudra ajouter Les Étoiles Matheu Ganio et Laetitia Pujol, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra National de Paris
« Avec Roméo et Juliette, Rudolf Noureev s’empare d’un des chefs-d’œuvre de Prokofiev et en traduit toute l’émotion dans un ballet où la fougue et la passion restituent fidèlement le drame shakespearien. Il en appelle aux procédés cinématographiques pour concevoir une véritable fresque aux couleurs de la Renaissance, d’une rare émotion et d’une puissante théâtralité. »
Personnellement, j’ai plus apprécié les costumes que les décors. Les couleurs et les textures étaient plus intéressants que les décors somptueux et lourds qui entouraient la scène. J’avoue avoir mis du temps à comprendre qui était Juliette, d’une part car elle arrive plus tard dans les scènes (ce qui est absolument normal) et d’autre part par le fait que son costume est rarement différent des autres (ajoutez à ça le fait d’être assise assez loin de la scène ce qui rend les visages difficilement distinguables).
Les scènes qui m’ont marqués sont le bal masqué et la mort de Mercutio extrêmement bien mises en valeur et très impressionnantes, que ce soit par la musique de Prokofiev, comme de la maîtrise de la chorégraphie par ses interprètes.
Peut-être un seul bémol, celui du temps des entractes. Parfois il est presque aussi long que les actes en eux-mêmes. Par exemple le deuxième acte ne dure que 32 minutes alors que l’entracte dure 20 minutes.
Pour information, vous avez jusqu’au 30 avril pour venir applaudir ces interprètes talentueux. Moi je retourne à la Bastille le 8 mai pour le célèbre TOSCA de Puccini.
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