Enfin trempé de sueur par le soleil de Paris. On n’y croyait plus. Mais c’est arrivé. Et que faire de mieux par ce merveilleux temps que de s’enfermer à la « Fnac » après une séance de cinéma. A la base nous y sommes allés pour acheter « Dracula » de B. Stocker vu que cet été nous irons visiter son château. Comme nous avions une petite faim, nous avons pris un café frappé et un cake à la Cafétéria de la Fnac. Voilà une bonne idée pour faire vendre. En même temps que nous sirotions le délicieux café frappé, nous avons lu quelques lignes, regardé un peu les gens autour et même reposé nos pieds. J’ai déjà essayé auparavant le concept et j’avoue que j’adhère complètement. Si vous avez envie d’ouvrir le bouquin que vous hésitez à acheter, dans cet espace vous avez le temps de vous rendre compte si ça vaut la peine de l’acheter ou pas. (même finir une BD pour les amateurs) A la sortie il y avait un monde fou aux caisses. De gens aigris d’attendre aussi longtemps, de gens plongés dans leurs pensées, de gens pressés d’aller manger. Jusqu’au moment où cette annonce a été faite :
« La personne qui cherchait Trop intelligent pour être heureux est attendue au rayon Art et… »
Cette personne qui cherchait ce livre nous a tous fait rire. Tout le monde s’est mis à commenter le titre du livre et à faire des blagues. Tout d’un coup tout ce monde aigri est devenu jovial. Le caissier a même osé parler avec la personne devant moi de son choix de livre. Apparemment il est un grand fan des « Chroniques de San Francisco ». La dame devant moi avait lu le premier tome et avait acheté toute la série. Ils ont partagé en toute sérénité leur passion pour ce style de roman.
En conclusion, un grand merci à la personne qui cherchait ce livre cet après midi à la Fnac Saint Lazare. Elle a réussi à rendre notre journée plus intéressante et plus joviale.
Si à la Fnac il y avait foule, à la « Fête du Cinéma » il n’y avait pas grand monde. Je m’attendais à me battre pour avoir une place dans la salle. Au lieu de ça, nous avions largement le choix . C’est la première fois que je vois une Fête du Cinéma aussi déserte. Peut être parce qu’il y a le soleil à Paris ? Ou parce que les Parisiens ne vont pas à la Fête du Cinéma ?
En tout cas pour «Kiss and Kill », le public n’était pas au rendez vous, et pour ceux qui sont venus, il s’agissait à 90% d’un public féminin très jeune.
Robert Luketic nous présente deux de ses acteurs fétiches Katherine Heigl et Ashton Kutcher dans des situations assez inédites et dans de superbes décors. Le scénario est basé sur une histoire très simple. Jen, récemment célibataire part en vacances à Nice avec ses parents et rencontre l’homme idéal. Trois ans de mariage plus tard, elle découvre que l’homme de ses rêves s’avère être un agent secret à la retraite. Malheureusement une récompense de 20 millions de dollars a été mis sur la tête de son mari ce qui explique les situations carambolesques dans lesquelles le couple va se retrouver.
Tous les ingrédients d’une comédie romantique sont au rendez vous : histoire d’amour, action, poursuites en voiture, personnages attachants et beaucoup d’humour. Personnellement je me suis pas mal ennuyé car les situations sont très prévisibles.
Katherine Heigl est très mauvaise dans ce rôle. Il s’agit d’une des rares actrices qui, dans n’importe quelle situation, réagit de la même manière. Devant un pistolet, devant un test de grossesse ou devant un mort elle prend toujours la même expression. Vous prenez cette actrice et vous la mettez dans n’importe quel autre film, et elle va jouer de la même manière.
Asthon Kutcher revient avec un rôle de jeune premier. Pourtant j’espérais le voir dans un autre registre. Malheureusement il a du mal pour le moment à trouver les rôles qui pourront changer son image actuelle. Image qui est extrêmement bien entretenue par le web. Si vous ne saviez pas, Asthon est une des personnes avec le plus d’abonnements à ses tweets. Vous pouvez également être au courant de sa vie via son compte Facebook. Des photos avec sa femme Demi Moore sont à la vue de tout le monde.
A noter que Tom Selleck, l’ex-Magnum, joue ici le rôle de beau-père et arrive à nous faire rigoler par son sérieux dans des situations assez inédites. Catherine O’Hara est absolument magistrale avec sa consommation d’alcool.
Les décors sont très beaux, les costumes sont magnifiques, les paysages aussi. C’est une histoire d’amour, de voisinage, de bébé et de couple. Mais ce film est de la daube.
Dans le cas où vous aviez envie de passer juste un bon moment sans vous prendre la tête, allez le voir. Avec la Fête du Cinéma, ça ne va pas vous coûter cher. Mais au même prix, mieux vaut un tour chez « L’agence tous risques » que chez "Kiss and Kill".
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