Vis-à-vis à mon salon! Mes voisins ne sont pas très loin. Du coup les rideaux s’imposent ! Le souci : avoir les rideaux adaptés à la taille de votre fenêtre ! Or quand on déménage, les dimensions de vos rideaux risquent de ne pas être les mêmes que celles de vos nouvelles fenêtres.
Lors de la dernière vue de ma mère à Paris, elle a rempli ses bagages de grosses marmites pour faire à manger et de matériaux susceptibles de devenir des rideaux. Si les marmites n’ont jamais été utilisés, les rideaux on été bien mesurés et adaptés à mon ancien logement. Après des multiples signes des mains et un roumain-français –anglais incompréhensible pour un terrien, ma mère a fait valider la couleur de mes rideaux par mon copain. Dieu sait comment il se sont comprit vue qu’elle aime parler et lui, il ne parle presque jamais…Résultat des comptes : mon ancien appartement avait de super beaux rideaux.
L’idée donc était de reprendre les mêmes (vue qu’ils ont déjà été validés) et les mettre dans notre salon actuel. Manque de pot, techniquement parlant ce n’était pas possible.
Et voila qu’un jour mon copain innove : et si on mettait les rideaux qu’on as hérité avec notre appartement ? Une sorte de matériau gris sale qui ressemble plus à un sac à patates qu’autre chose. Crise cardiaque instantanée ! Le ton de la voix qui monte…une envie de jeter la vaisselle par terre... Et…j’arrive à le raisonner. 3 semaines après l’incident, je rentre chez nous et la…les rideaux de ma mère m’attendait dans le salon. Techniquement parlant, il avait réussi à résoudre le problème. Comme quoi, quand on met du sien, tout est possible. Finalement, s’est pas mal la vie à deux !
Maintenant que j’ai de rideaux dans le salon, je peux aller regarder un bon film au ciné. J’avais entendu à la télé que A SINGLE MAN était pas mal, alors je me suis dépêchée d’y aller. L’affiche était belle. Et pour une fois que Colin Firth ne joue pas un rôle de jeune premier en quête d’amour dans un film à l’eau de rose, fallait le voir ! Et je n’ai pas été déçue. Car Tom Ford a enfin pu donner la chance à cet acteur formidable de composer un personnage intéressant. Fini avec Mark Darcy, le père inconnu dans Mama Mia ou bien le mari pragmatique dans Un mariage de rêve. Enfin le voila dans un rôle de composition intéressant qui challenge son talent. Et il joue admirablement cette histoire d’homme solitaire qui a perdu l’amour de sa vie et qui doit tout recommencer. Recommencer chaque jour avec le souvenir et l’absence de l’autre. Mettre son masque, celui d’un professeur parfait dans son rôle d’enseignant, et continuer cette vie fade malgré la douleur quotidienne. Si son personnage et son histoire semblent bien inspirés de Mort à Venise, celui de Julianne Moore n’est malheureusement pas très inspiré. Cette femme fade, vide de tout énergie, qui passe sa journée à rien faire, plantée au milieu des années 60, ne nous donne pas envie de l’aimer. D’ailleurs je me suis demandée pourquoi elle est sur l’affiche. Car cette histoire parle que d’homosexualité et de deuil. J’aurais préférée à la place ce jeune acteur beau comme un Dieu, Nicholas Hoult.
Ce que j’ai plus aimé ? La mise en scène qui traite d’une manière très intéressante la solitude et en même temps l’absence de l’être aimé. Cette espèce de vide permanent qu’on ressente tout au long du film. Les flashback importants dans la narration restent sont utilisés d’une manière très simple ce qui fait qu’on s’en lasse pas. Un petit bémol : un peu trop explicatif à mon goût la baignade et sa sensation de se noyer. D’ailleurs un peu trop de nue d’homme à mon goût, même si voir les fesses de différents acteurs reste toujours un plaisir aux yeux de femmes.
Sinon, un bon moment à passer avec Georges Falconer et son histoire…
Pas la peine de vous dire que dans la salle il y avait une très grande majorité masculine ???en couple ?
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