J’adore les aéroports. Et je ne dis pas ça pour introduire le film. J’adore les aéroports. Ca m’inspire le voyage, les vacances, le bonheur. J’ai pris pour la première fois l’avion en 1999, le jour ou Lady DI est morte, pour venir à Toulouse. C’était ma première sortie à l’étranger. Un mois toute seule, parmi les étrangers !! Je me rappelle encore ce vol pendant lequel on avait dévalisé le stock d’alcool des hôtesses. Compte tenu du fait qu’on avait une bourse misérable et qu’on partait pour un mois avec seulement 15 kilos de bagages, mon voisin m’avait conseille vivement de voler les couverts de chez Air France. Facile de le dire mais pas facile d’être à l’aise pour le faire. A l’époque, la compagnie vous offrait un bon repas avec de vrais couverts bleu blancs. Après un verre de vin blanc, j’ai pris les couverts et je les ai mis dans le sac à main de l’époque. J’avais honte… J’ai eu moins honte quand j’ai vu que la moitié de l’avion avait fait le même geste que moi. ON était tous en train de chercher de raisons d’avoir nos sacs à main près du plateau. Je les ai encore en guise de souvenir. Quelques années plus tard, j’ai interrogée d’autres collègues qui vivent actuellement en France. Figurez vous que ces couverts sont devenus de stars de la cuisine car la majorité de mes amis les ont gardés. C’était l’aventure à l’époque… Le premier souvenir que j’ai de mon premier séjour en France?? Les yaourts aux fruits. Chose qu’on avait pas forcement chez nous ou qui coûtait tellement cher qu’on pouvait pas se permettre. Alors le premier jour de mon arrivée, j’ai tellement mangé des yaourts que je suis restée aux toilettes toute la nuit.
Mais pour revenir à ce film sympathique, je dirai qu’il arrive très bien à nous faire vivre l’ambiance de l’aéroport. Les salles d’attente, le bruit dans les avions, les superbes nuages que tout le monde prend au moins une fois en photo.
Jason Reitman reviens après Juno avec une autre comédie qui nous fait rire des malheurs des autres. Eh oui, l’être humain a cette capacité de rire de problèmes des autres tant qu’ils ne sont pas les siens. Cette fois, il choisit un beau gosse célibataire en quête de ses 10 millions de miles pour personnage principal. George Clooney qui interprète ce rôle, passe ses journées à virer des employés à la place des chefs qu’ils n’ont pas le courage. Métier qui demande beaucoup de force de caractère, pas d’attache et beaucoup de disponibilité. Et tout va bien jusqu’à ce qu’il raconte 2 femmes : une jeune collaboratrice qu’il doit former et une belle femme qui correspond tout à fait à ses critères . Je ne vous dirai pas la fin, car elle est assez prévisible même trop téléportée. Je vous dirai juste que l’histoire n’est pas exceptionnelle mais qu’elle rend hommage à Amélie Poulain et à l’histoire de nain. Il n’y a pas un jeu d’acteurs qui nous fait vibrer au point de se dire qu’ils méritent un Oscar, mais ils sont beaux. J’ai passé la moitié du film à me dire « il est charmant quand même ce George »… Côté réalisation, c’est correct. Belles lumières, beaux paysages , beaux plans sur des valises, mais sans plus. Le moment que j’ai aimé? La scène ou les 2 filles racontent l’idéal masculin. Je trouve que c’est assez bien vu car on as le point de vue d’une jeune fille qui as la vingtaine versus une trentenaire passée. Ca risque de vous intéresser Mesdames…
J’ai passée un bon moment de détente . Une fois sortie du film j’avais envie de partir en vacances…mais je n’ai pas assez de jours de congé et c’est vraiment pas le moment. Alors je suis rentrée à la maison pour faire les cartons…une autre manière de voyager est de déménager. La semaine prochaine j’emménage (ou) déménage ça dépend du point de vue …
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