Dimanche. Réveil :11H. Soleil froid sur Paris. Température de la chambre : 10°C. Type de chauffage : électrique. Temps pour sortir du lit : 30min. Type de réflexion : comment s’habiller sans sortir du lit. Optimisation de la réflexion : attraper les vêtements sans avoir froid. Résultat : pantalons froissés, pull mis à l’envers et un refus généralisé de se regarder dans un miroir.
Je pars voir « Fame » à 12H45 au Gaumont Champs Elysées. En arrivant à la caisse, je demande un billet pour « La proposition » (The proposal).
J’ai lu récemment un article qui disait que pour qu’un film puisse être rentable il ne suffit plus d’avoir un acteur bankable à l’affiche. Ce même article disait que seul Brad Pitt serait encore capable de faire venir le public juste parce qu’il joue dedans. Figurez vous, que la majorité de gens venus ce dimanche, étaient la pour l’actrice principale. Population féminine : 95%.
Pourquoi suis-je venue voir ce film ? Car après une semaine de travail intense, j’avais envie de quelque chose de drôle qui ne demande pas trop de réflexion et qui me fait rêver.
Résultat des comptes : quelques kilos de larmes, 1 fou rire, une bonne dose de bonne humeur et l’envie de croire qu’un jour le monde sera meilleur.
Pour situer l’histoire, ce film démarre plutôt comme « Le Diable s’habille en Prada » et se finie comme « Ce que veulent les femmes ». Car ce film est dédiés à ces jeunes cadres dynamiques tellement passionnées par leur carrière qu’ils sont prêts à tout pour réussir. Même à oublier que les personnes qui les entourent peuvent avoir un autre point de vue, une vie, des envies différentes. Rien n’est plus pathétique qu’une personne qui est incapable de vous raconter autre chose que ses soucis professionnels.
Ce qui m’a touché le plus ? Cette grand mère complètement hors normes qu’on aimerait tous l’avoir connue, cette famille si commune mais si branchée, ce village perdu d’Alaska et surtout Ramon, ce villageois bouche trou professions: serveur, vendeur, streaptiseur, prêtre et bien d’autres fonctions...enfin tout ce que ça demande une compétence particulière.
Et les acteurs ? Sandra Bullock aussi charmante et touchante que dans « Entre deux rives » avec quelques années et quelques rides de plus. Quant à l’acteur principal, je dirai que ce canadien nous a bien fait rêvé. Par contre ne par rater Oscar Nunez qui se prend au sérieux même dans les situations les plus ridicules, chose qui n’est pas facile pour un acteur.
Comme d’habitue il est question d’une scène de douche…mais rien à voir avec la scène de « 500 Jours Ensemble ».
A la sortie, je me suis amusée à compter le nombre des hommes qui sont venus : 5. Moyenne de leur age : 50. Conclusion : ceci est un film pour les filles !
Une fois dehors, j’ai décidé de marcher sur les Champs. Un monde fou ! Je me retrouve parmi les touristes qui lâchent pas leurs portables et leurs appareils photo, le curieux de dimanche, les retardataires en achats et les bobos Parisiens qui veulent se montrer avec leur dernier sac à main de marque.
Je m’arrête et je ferme les yeux tout en inspirant l’air froid d’octobre, afin de mieux être en harmonie avec ce lieux si prestigieux. Les odeurs de crêpes à la vanille, de café et du dernier parfum Guerlain envahissent mon odorat. Mon harmonie spatiale est rompue immédiatement car je me fais bousculée par un touriste asiatique avec une énorme sacoche affichant la marque en lettres si grandes qu’on n’as pas besoin de deviner ce qu’il y a dedans. Je suppose qu’il a lâché tout sa fortune et celle de sa famille. Malgré le froid, la foule se précipite vers les cafés et les magasins encore ouverts. Car tout Parisien est au courant que seuls les magasins sur le les Champs Elysées sont ouverts le dimanche. Eh oui, en France les magasins ne sont pas ouverts le dimanche après midi.
J'aimerais profiter ce cette vue magnifique qui balaye de l'Arc de Triomphe jusqu'à la Concorde l'espace entouré des arbres et de fleurs et surtout de tous ces magasins dans lequels j'ai peur de rentrer avec une carte bancaire. Mais le bruit des appareils photos mélangés à la musique des magasins qui résonne fort dans la rue, les voitures qui klaxonnent set les voix qui murmurent toutes les langues du monde agressent ma bonne humeur post-cinématographique. Et puis tous ces gens qui vous demandent de l'argent ou bien de signer une petition pour tel ou tel raison... les touristes qui veulent à tout prix avoir leur photo en plain milieu de l'Avenue... Alors ils traverssent la rue et ils s'arretent au milieu sans faire attention au feu. Les automobilistes s'enervent, car ils sont obligés de s'arreter, alors que le feu vient juste de passer au vert pour eux (dire que 10 mètre plus tard il y aura d'autres tournistes en train de faire la même photo).
Quelqu’un m’a dit un jour, que son rêve était de prendre son café tous les jours sur les Champs. Quand je pense au prix que ça coûte un café dans cet endroit, la bataille que je dois mener contre tout ce monde pour réussir m’asseoir à une terrasse, la fille d’attente si longue devant les gourmandises qu’on n’a plus d’appétit une fois arrivée à la caisse et toutes les horreur que je dois entendre car je suis obligée d'ecouter les discussions de mes voisins faut de place. Moi je dis, ceci n’est qu’un rêve de touriste…Mais je suis sur la plus belle Avenue du Monde.
Alors je prends mon temps pour me chercher un bon livre dans une librairie, et je rentre avec de DVD. J'attaque le marzipan que j'ai acheté pour ma mère lors de mon dernier voyage en Suisse . Le chocolat est bon pour le moral. Faudra aller à la gym la semaine prochaine.
Je pars voir « Fame » à 12H45 au Gaumont Champs Elysées. En arrivant à la caisse, je demande un billet pour « La proposition » (The proposal).
J’ai lu récemment un article qui disait que pour qu’un film puisse être rentable il ne suffit plus d’avoir un acteur bankable à l’affiche. Ce même article disait que seul Brad Pitt serait encore capable de faire venir le public juste parce qu’il joue dedans. Figurez vous, que la majorité de gens venus ce dimanche, étaient la pour l’actrice principale. Population féminine : 95%.
Pourquoi suis-je venue voir ce film ? Car après une semaine de travail intense, j’avais envie de quelque chose de drôle qui ne demande pas trop de réflexion et qui me fait rêver.
Résultat des comptes : quelques kilos de larmes, 1 fou rire, une bonne dose de bonne humeur et l’envie de croire qu’un jour le monde sera meilleur.
Pour situer l’histoire, ce film démarre plutôt comme « Le Diable s’habille en Prada » et se finie comme « Ce que veulent les femmes ». Car ce film est dédiés à ces jeunes cadres dynamiques tellement passionnées par leur carrière qu’ils sont prêts à tout pour réussir. Même à oublier que les personnes qui les entourent peuvent avoir un autre point de vue, une vie, des envies différentes. Rien n’est plus pathétique qu’une personne qui est incapable de vous raconter autre chose que ses soucis professionnels.
Ce qui m’a touché le plus ? Cette grand mère complètement hors normes qu’on aimerait tous l’avoir connue, cette famille si commune mais si branchée, ce village perdu d’Alaska et surtout Ramon, ce villageois bouche trou professions: serveur, vendeur, streaptiseur, prêtre et bien d’autres fonctions...enfin tout ce que ça demande une compétence particulière.
Et les acteurs ? Sandra Bullock aussi charmante et touchante que dans « Entre deux rives » avec quelques années et quelques rides de plus. Quant à l’acteur principal, je dirai que ce canadien nous a bien fait rêvé. Par contre ne par rater Oscar Nunez qui se prend au sérieux même dans les situations les plus ridicules, chose qui n’est pas facile pour un acteur.
Comme d’habitue il est question d’une scène de douche…mais rien à voir avec la scène de « 500 Jours Ensemble ».
A la sortie, je me suis amusée à compter le nombre des hommes qui sont venus : 5. Moyenne de leur age : 50. Conclusion : ceci est un film pour les filles !
Une fois dehors, j’ai décidé de marcher sur les Champs. Un monde fou ! Je me retrouve parmi les touristes qui lâchent pas leurs portables et leurs appareils photo, le curieux de dimanche, les retardataires en achats et les bobos Parisiens qui veulent se montrer avec leur dernier sac à main de marque.
Je m’arrête et je ferme les yeux tout en inspirant l’air froid d’octobre, afin de mieux être en harmonie avec ce lieux si prestigieux. Les odeurs de crêpes à la vanille, de café et du dernier parfum Guerlain envahissent mon odorat. Mon harmonie spatiale est rompue immédiatement car je me fais bousculée par un touriste asiatique avec une énorme sacoche affichant la marque en lettres si grandes qu’on n’as pas besoin de deviner ce qu’il y a dedans. Je suppose qu’il a lâché tout sa fortune et celle de sa famille. Malgré le froid, la foule se précipite vers les cafés et les magasins encore ouverts. Car tout Parisien est au courant que seuls les magasins sur le les Champs Elysées sont ouverts le dimanche. Eh oui, en France les magasins ne sont pas ouverts le dimanche après midi.
J'aimerais profiter ce cette vue magnifique qui balaye de l'Arc de Triomphe jusqu'à la Concorde l'espace entouré des arbres et de fleurs et surtout de tous ces magasins dans lequels j'ai peur de rentrer avec une carte bancaire. Mais le bruit des appareils photos mélangés à la musique des magasins qui résonne fort dans la rue, les voitures qui klaxonnent set les voix qui murmurent toutes les langues du monde agressent ma bonne humeur post-cinématographique. Et puis tous ces gens qui vous demandent de l'argent ou bien de signer une petition pour tel ou tel raison... les touristes qui veulent à tout prix avoir leur photo en plain milieu de l'Avenue... Alors ils traverssent la rue et ils s'arretent au milieu sans faire attention au feu. Les automobilistes s'enervent, car ils sont obligés de s'arreter, alors que le feu vient juste de passer au vert pour eux (dire que 10 mètre plus tard il y aura d'autres tournistes en train de faire la même photo).
Quelqu’un m’a dit un jour, que son rêve était de prendre son café tous les jours sur les Champs. Quand je pense au prix que ça coûte un café dans cet endroit, la bataille que je dois mener contre tout ce monde pour réussir m’asseoir à une terrasse, la fille d’attente si longue devant les gourmandises qu’on n’a plus d’appétit une fois arrivée à la caisse et toutes les horreur que je dois entendre car je suis obligée d'ecouter les discussions de mes voisins faut de place. Moi je dis, ceci n’est qu’un rêve de touriste…Mais je suis sur la plus belle Avenue du Monde.
Alors je prends mon temps pour me chercher un bon livre dans une librairie, et je rentre avec de DVD. J'attaque le marzipan que j'ai acheté pour ma mère lors de mon dernier voyage en Suisse . Le chocolat est bon pour le moral. Faudra aller à la gym la semaine prochaine.
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